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16 décembre 2014 2 16 /12 /décembre /2014 17:46

Il est aux États-Unis et en  Suède plus facile qu'en France de livrer des réflexions critiques sur la psychanalyse freudienne et la personnalité de son promoteur.

Élisabeth Roudinesco et son lobby éditorial veillent à ce que toute critique fondée soit empêchée de parution, ou à défaut de la rendre suspecte d'une motivation antisémite, plus ou moins masquée, consciente ou inconsciente. Elle est en cela très freudienne, qui sait barrer la route à la prise de conscience.     

  Michel Onfray s'en est aperçu après qu'il a réussi à faire publier "Le crépuscule d'une idole" (en 2010 chez Grasset) et avant lui Jacques Bénesteau (chez Mardaga en 2002), après que cet auteur iconoclaste a vainement essayé de trouver un éditeurs pour sont livre "Mensonges freudiens". Selon ses dires son manuscrit aurait en France été refusé par 26 éditeurs. Il a de fait fait l'objet d'une violente attaque avant même sa parution en librairie.

A sa parution, les éditions P.U.F. n'ont pourtant pas refusé d'exposer en évidence son livre à la devanture de la Libraire des P.U.F., Place de la Sorbonne; Les éditions P.U.F avaient d'ailleurs déjà publié « Tempête aux Archives Freud » de l'américaine Janet Malcolm en 1986. 

Les éditions Gallimard avaient déjà fait paraître "Freud fils de Jacob" en 1984,  et Aubier Montaigne "Le réel escamoté" (livre épuisé et tardivement découvert par le médecin-psychiatre et cinéaste Michel Meignant, qui a pu en tiré un film, intitulé "L'affaire Freud", film sorti en salle en 2012 et disponible en DVD.)

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La question de savoir si Sigismund Freud n'a pas pris le jeune Adolfus Hitler en analyse vers 1908 est a priori jugée impossible sinon complétement tabou. Leur rencontre a été présentée comme une fiction dans une représentation théâtrale. Elle mérite pourtant d'être sérieusement envisagée parce que la "philosophie" de Freud rejoignait de celle qui allait devenir celle d'un de ses anciens patients de 1908, en l'occurrence celle d'un certain Adolfus Hitler, un patient qui lui avait fourni de quoi échafauder nombre de ses aperçus théoriques, et qui réciproquement s'est inspiré des idées de Freud  passant par celles de Gustave Le BON, leur commune référence pragmatique pour conduire les foules dans l'irrationnel jusqu'à les faire adhérer à leur propre Weltanschaung, c'est-à-dire à leur conception projective (paranoïaque) qu'ils se faisaient des hommes par rapport à la vie et à la mort.    

AH avait été jusqu'à se rapprocher de Freud sur le plan géographico-symbolique. C'est à Berchtesgaden que Freud prenait ses vacances et c'est à Berchtesgaden qu'AH fit construire son nid d'aigle.    

En France le concept de ''Yavis-syndrome'' n'a pas et même jamais eu cours. Les nombreux sites-Web qui  y renvoient sont quasiment tous états-uniens. 

L'acronyme YAVIS a été créé en 1964 par un psychiatre américain nommé William Schofield dans un livre intitulé "Psychotherapy : The Purchase of Friendship" - Spectrum book, Prentice-Hall 1964, et non pas inventé par le psycho-sociologue William Epstein, comme je l'ai malencontreusement rapporté hier parce que cet auteur a intégré ce concept dans ses livres. William Epstein est en effet l'auteur de The Illusion of Psychotherapy, 1995 Nevada Univ Press, et de  Welfare in America, 1997 Univ of Winconsin Press). 

Le  Yavis syndrome, est censé rendre compte d'une réalité sociologique. 

William Schofield aurait à mon sens mieux fait de l'appeler  le Yravis-syndrome (avec un R comme Richt)

S'y était d'ailleurs employé, si mes souvenirs sont bons un auteur d'origine hollandaise qui a exercé la psychiatrie en Suisse, un auteur dont j'ai oublié le nom et égaré le livre. Il avait rapidement été prié d'aller exercer son art ailleurs qu'en Suisse.

 L'ajout de la lettre R donne YARVIS, c'est-à-dire Young, Attractiv, Richt, Verbal, Intelligent, Succesfull.

Ces termes seraient plus aptes à exprimer les qualités requises pour avoir des chances d’être plus rapidement acceptée en psychothérapie freudienne

Contrairement à ce que les psychanalystes freudiens ont soutenu jusqu'au début de ce millénaire dans leur aveuglement idéologique, bien des pères, mais aussi certaines mères, s'adonnent en secret à l'inceste, y compris, si ce n'est davantage, dans les familles qui présentent toutes les signes extérieurs du prestige et de l'honorabilité, ne serait-ce que parce qu'il faut bien préserver leur bonne réputation.

Il était avant l'ère freudienne aux filles ou aux garçons de familles bourgeoises déjà difficile de parler de ce qu'elles ou ils avaient pu y subir, mais combien plus après l'ère freudienne, après que Sigmund Freud a introduit sur le marché la théorie du fantasme œdipien.

Freud n'avait pas été long à comprendre, après qu'il s'y était essayé, qu'il ne fallait surtout pas parler de "ça" si  l'instar d'un de ses contemporains, Carl Auer von Welsbach (l'inventeur du bec Auer) , il voulait faire fortune. 

Mais Freud était aussi ingénieux que pragmatique, à défaut d'être ingénieur. Il entreprit de consacrer son temps à la problématique conflictuelle (psycho-sexuelle) de patient(e)s fortuné(e)s et très fortuné(e)s, ou tout au moins promis(e)s à de belles espérances, que ce soit par héritages ou par mariages, quitte à les arranger par de judicieux conseils pour qu'ils se réalisent et qu’ils ou elles deviennent riches, pour  les prendre en cure et opèrent sur lui ce qu'il n'a pas manqué d'appeler un "transfert" (affectif évidemment, l'inconscient étant structuré comme un langage)  

Il s'intéressait très peu et même pas du tout aux va-nu-pieds, incapables de "transfert", quoique la problématique sexuelle des sans-dents soit similaire, quoique présumée moins contraignante.

Freud s'est évidemment bien gardé d'afficher qu'il avait en fait le plus profond mépris pour ses patients et patientes. Il confessait en privé que les malades l'insupportaient, qu'ils n'étaient que de la racaille. Du matériel qui ne servait qu'à le faire vivre, et accessoirement à ce qu'il appelait pompeusement ses "recherches", et que le mieux aurait été d'en faire des cargaisons pour les couler (ce qui contredit la thèse qu'il n'était intéressé que par leur fortune, cf. Mikkel Borsh Jacobsen "Destins, les patients de Freud" éd. Sciences humaines, 2011) 

Dans son "Moïse et le monothéisme", Freud fait de Moïse un Chef politique et religieux égyptien. A l'instar de Moïse sortant les Hébreux de l'emprise esclavagiste des pharaons vers la terre promise, son ex patient autrichien promettait aux Allemands de les sortir de l'emprise judéo-maçonnique et du christianisme qui les empêchaient de conquérir le monde et la fortune qui leur étaient dus en tant d'élus de Dieu au moment où il commença à rédiger son livre.

Ce n'est certes pas par hasard qu'Hitler a constamment fait référence à l'inventivité et la grandeur des Egyptiens dans ses vociférations vengeresses.

Freud ne s'est évidemment jamais vanté d'avoir pris cet oiseau-là en cure. Le secret de cette extraordinaire "réussite" a été et restera verrouillé comme un secret militaire, un secret qui, pour la Cause freudienne, mais non seulement pour celle-ci, ne doit en aucun cas être levé.

Les gardiens du Temple sont là qui y veille jalousement. Ils s'étaient déjà bien gardé de révéler un autre plus petit secret, celui de merveilleuse réussite qu'avait été l'analyse d'Emma Eckstein. 

Il aura fallu qu'un "traitre" imbécile, un certain Jeffrey-Moussaëff Masson, à qui Kurt Eissler avait commis l'imprudence de confier les clés du royaume, c'est-à-dire les Archives Freud, déposées à Washington, ville où que l'on pensait pouvoir laver plus blanc que blanc, vienne la révéler en 1981 pour que cette tache ressorte. (Cf. www.jeffreymasson.com/.../the-assault-on-truth.html)

Maqis allez savoir si Masson n'aurait pas été mu par le complexe de la "haine de soi d'être juif" ?

La théorie du complexe de la haine de soi d'être juif a été soutenue lors d'un Colloque consacré à "la psychanalyse de l'antisémitisme" devant un parterre de quelques centaines de personnes, Colloque organisé par l'Alliance Israélite Universelle le dimanche 15 décembre 2002, en la présence des éminents "psys" que sont le Dr. Charles Melman, psy "lacanien"; Daniel Sibony,psychanalyste-mathématicien; Emeric Deutsch, sociologue franco-israèlien; Janine Chasseguet-Smirgel, médecin spécialiste de la sexualité féminine et de celle de Gustave Strindberg, postulée sadique-anale. L'excellent Jean-Claude Winter était venu voir. On attendait l'historien Alexandre Adler, mais il avait été retenu en Chine. Le Colloque était présidé par un pédo-psychiatre exerçant à Etampes, le Dr. Georges Gachnocchi, réputé être un psy très gentil. Il ouvrit la séance en vitupérant contre les journalistes de  "Le Monde", qu'il dit être mus par le complexe de la haine de soi d'être juifs du fait qu'ils signaient des articles critiques envers la politique colonialiste d’Israël.

Pour en revenir au YARVIS, loin d'avoir été un va-nu-pieds aux prises avec la misère et le complexe de la haine-de-soi-d'-être-juif  lorsqu'il le prit en analyse, Adolfus Hitler vivait  comme un dandy en mal d'amour pour une jeune beauté présumée juive à cause de son nom (une nommée Stéphanie Zara, si mes souvenirs sont bons) . La mère d'Adolfus était morte depuis peu et sa mort avait beaucoup éprouvé son fils, d'après ce qu'en a rapporter le Dr. Bloch, qui avait soigné sa mère (selon Ron Rosenbaum dans son "Hitler, l'origine du mal", traduit et édité en France en 1998 chez Jean-Claude Lattès. Un livre très peu apprécié de Claude Lanzman, qui aimerait sûrement pouvoir en interdire la lecture.

A cette époque Hitler nourrissait une grande admiration - sans doute non dépourvue d'espérances - à l'égard des Juifs, à en croire l'historien François Delpla, dans un livre paru en décembre 1999 chez Grasset, livre préfacé et alors recommandé par Alexandre Adler, un livre tout bonnement intitulé "Hitler".

Du fait que la mère d'Hitler venait depuis peu de mourir, le jeune Adolfus aurait ainsi hérité d'une petite fortune. Cette fortune lui serait venue de la conséquente pension qu'un certain Frankenheimer et/ou un certain Frankenberger (ceux-ci pourraient en fait être les prête-noms d'un inavouable richissime personnage) que lui aurait allouée, après qu'il l'avoir fait congédier en 1888 de son emploi à son service.

Anna-Maria Schicklegrüber aurait alors été au service de le maison du Baron Rotschild Cette thèse a été fortement combattue en 2011 par une américaine dénommée Carolyn Yeager. On s'est attachée à combattre l'idée répandue que Hitler aurait du sang juif. Carolyn Yeager, ne serait catholique et négationniste de l’holocauste, adepte de mouvements néo-nazis; et "racialistes".

 carolynyeager.net/fake-legends-adolf-hitlers-jewish granfather / 2011

et archive.adl.org/.../carolyn_yeager_holocaust_denial.h.

Carolyn Yeager réfute catégoriquement qu'Hitler puisse avoir eu une quelconque parenté avec le Baron Rotschild et qu'il ait des ascendants juifs. Mais pas qu'il  puisse l’avoir cru ou avoir craint que l'on puisse l'en suspecter. Son article, très argumenté, a pourtant été rédigé après la publication d'une analyse du génome d'Hitler, publiée en août 2010, qui fait état d'un haptogroupe E1b1b1,  plus fréquemment retrouvé chez les berbères, et les juifs ( Cf. www.dailymail.co.uk/.../Hitler-descended-Jews-Africa... )

Selon les rapports de polices, ledit baron aurait souffert du trouble qui bien souvent agite les puissants, celui que n'a pu par exemple s'empêcher présenter un certain ex président du FMI lorsqu'il était à New-York et se croyait comme en France protégé, et un certain président italien, pour ne citer que ceux-là. Or à l'époque des géniteurs de Freud et Hitler, la pilule dite du lendemain, ni la pilule contraceptive n'avaient été inventées.

Reste qu'Hitler a tout fait pour faire disparaître les traces de ses origines.Il s'est bel et bien comporté comme s'il ne fallait pas que l'on puisse les découvrir  (Cf. Ron Rosenbaum, "Hitler, l'origine du mal" éd. J-C. Lattès 1998)

Avec l'invention du fantasme oedipien, Freud aurait-il inconsciemment cherché à occulter, en la révélant, une pratique intrinsèque qui jusqu'à nos jours a obligé l'occultation ces "dérapages" (terme consacré dont fait usage le Dr. René Coutenceau dans ses écrits) ainsi qu'en témoigne dans son fureux commentaire le psychiatre-psychanalyste freudien orthodoxe Samuel Lepastier dans "Le Monde" du 8 février 2006 à propos des enfants d'Outreau. Ces enfants n'auraient selon lui été victimes que de leur inconscient œdipien !

Le psychanalyste Roger Perron - et pas seulement lui en tant que psy freudien patenté - s'est à partir de la théorie œdipienne permis d'affirmer que l'accomplissement de vrais incestes est exceptionnel, qu'il s'agit quasi toujours d'affabulations, de l'expression de fantasmes œdipiens. Lire les conclusions de l'article qu'il a fait paraître dans le gros dictionnaire "international" de psychanalyse édité chez Calman Lévy en 2002, un article qui implique que les 460 autres psychanalystes rédacteurs de ce lourd mais peu lumineux dictionnaire souscrivent à la théorie des fantasmes œdipiens.

Un autre dictionnaire de psychanalyse, celui de Bernard Vandermersch et de Roland Chemamaplus lacanien, édité en 1998 chez Larousse, admet que le complexe d'Oedipe est loin d'être universel. L' Œdipe serait surtout relatif aux familles occidentales. (p.188).

Ce qui n'a pas empêché le psychiatre contestataire de Freud qu'est le Dr. Gérard Lopez de "tomber dans le panneau", comme dirait le psychanalyste André Green.

Gérard Lopez a cru pouvoir écrire que Freud a «démontré» (sic) luniversalité de ce complexe (page 58 de son livre, quand même très courageux, intitulé "Enfants violés, enfants violentés, le scandale oublié".

Mais en quoi les conseils de Freud à Hitler auraient-ils pu être pernicieux ?

 La réponse à cette épineuse question, si elle n'est pas évidente, se trouve dans les précédents articles de ce blog.

 Slut för idag 

 

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