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25 novembre 2014 2 25 /11 /novembre /2014 17:06

La théorie freudienne repose essentiellement sur la reconnaissance de l’existence d’un «complexe», dit œdipien, que Freud aurait découvert à partir d’un souvenir d’enfance.

Freud aurait retrouvé à l'âge adulte - d'après sa lettre à Wilhelm Fliess du 3 octobre 1897 -  le souvenir d’avoir à l’âge de deux ans éprouvé (rêvé) une excitation sexuelle à voir sa mère dévêtue : << Depuis quatre jours mon auto-analyse, que je considère comme indispensable à l'élucidation du problème dans son ensemble (le problème de très la gande fréquence des viols incestueux, ndlr) s'est poursuivie dans mes rêves et m'a apporté des renseigneents et des points de repères très précieux / ... / >> Dans le train qui ramenait sa mère de Leipzig à Vienne.

Pourquoi avait-il fallu qu'Amalia aille à Leipzig sinon pour montrer son fils de deux ans à son père ?. C'est dans le train, au retour de Leizig, et de de nantes à Montaigu, que Freud dit se souvenir qu"à deux ans ilo avait  vu sa mère "nudam" et qu'il en avait eu envie (?!)  

Autrement dit la construction de la théorie œdipienne  tient à bien peu de chose, puisqu'elle repose sur le souvenir d'un rêve. Or c’est  sur la très vague et incertaine reconstruction de ce  lointain souvenirque Freud l’a échafaudée ! 

Pourquoi s’interdit-on en France de faire observer qu’il s’agit  de la construction dans l’après-coup d’un souvenir-écran (concept freudien) servant à faire coïncider une fiction théorique avec une pseudo réalité, c’est-à-dire de la fabrication d'un souvenir propre à faire tenir debout sa nouvelle théorie du refoulement d’une sexualité infantile débridée.

Le  Dr. Michel Meignant, psychiatre et psychanalyste, a fini par découvrir, grâce aux recherches que le américain psychanalyste Jeffrey Moussaïeff  Masson a faites à partir des « Archives Freud »  que Freud  était un mystificateur  plus soucieux de faire carrière  que de faire véritablement œuvre scientifique.  Michel Meignant  en a fait un film, intitulé  "L'affaire Freud", sorti en 2012 mais bien peu diffusé. Le film est cependant  disponible en DVD. Il est peu probable qu’il soit diffusé à la télévision, ou s’il l’est, il est à parier que ce sera à des heures très tardives et sur des chaînes restées confidentielles.  

Freud a cherché à faire tenir debout une théorie de l’origine  pulsionnelle des angoisses névrotiques après qu’il les a dans un travail  précédent plus réalistement attribuées à des souvenirs conscients de violences incestueuses (dans un exposé de cas  coécrit avec son mentor Josef Breuer, paru en 1895 sous le titre  « Etude sur l’hystérie ») . .

A suivre ce que dit la psychologue  Elisabeth Loftus des souvenirs induits par la psychanalyse, on peut, et même on doit contester l’authenticité du souvenir de Freud d’avoir éprouvé une excitation sexuelle devant la nudité de  sa mère ; mais à partir du moment où l'on admet que son souvenir est vrai, il convient de s'interroger sur la personnalité d'Amalia Nathansohn,

La jeune mère de Freud n'aurait-elle pas de façon perverse cherché à séduire (à exciter sexuellement) son fils après qu'elle-même a été séduite et excitée par son père, et a eu des relations sexuelles fécondes avec lui (selon  que la psychanalyste Françoise Dolto de telles relations sont consenties lorsqu’elles ont lieu). C'est ce que, fine mouche, la psychanalyste Gabrielle Rubin laisse entendre dans son exégèse intitulée "Le roman familial de Freud", qui s’inspire des solides recherches de la sociologue allemande Marianne Krüll ("Freud fils de Jacob") et de la psychanalyste Française (réputée à tort ou à raison « lacanienne ») Marie Balmary ("L'homme aux statues, la faute cachée du père"). Les recherches de ces dernières avaient été menées et publiées dans les années 1970. Elles ont valu à Marie  Balmary d’être ostracisée par la gens psychanalytique.  

Après que Freud a compris que la formulation de son hypothèse de l’étiologie incestueuse de l’hystérie ne pouvait que lui barrer la route du succès, et non pas comme il l’avait tout de suite espéré le propulser vers la fortune et la célébrité, Freud a officiellement, mais non pas intimement, répudié sa profession de foi sur les violences incestueuses commises sur les enfants et les adolescents comme étant la cause réelle des angoisses jusqu’alors inexpliquées des ces enfants une fois  adultes. Sa proposition avait été trop mal accueillie par ses pairs.  Pour n’avoir pas à se déjuger complètement tout en maintenant l’hypothèse d’une origine incestueuse, il inventa la reviviscence dans l’inconscient des adultes de pulsions incestueuses vécues dans l’enfance.

Pour les besoins de sa cause, Freud inventa le Surmoi,  représentant sur le plan fantasmatique le père vécu dans l’enfance comme terrorisant et castrateur dans la défense de ses prérogatives charnelles. Freud aurait eu l’idée d’appeler cette angoisse « le complexe d’Œdipe » après qu’il a assisté une représentation d’Oedipe Roi.

Il fallait en conséquence tâcher d’amener les patients à reconnaître l’inanité de cette angoisse de reviviscence inconsciente d’émois amoureux archaïques en les faisant revivre plus consciemment dans un transfert analytique afin qu’ils puissent être liquidées, les revivre sous hypnose s’étant révélé insuffisant.

En attribuant le surgissement des angoisses à des pulsions infantiles restées inconscientes mais agissantes, non seulement Freud ne risquait plus de déplaire à des adultes éventuellement amateurs de tendrons, mais il leur livrait sur un plateau un fameux alibi. Leur victimes n’étaient plus que des victimes de fantasmes. Ainsi le psychiatre et « psychanalyste » Samuel Sabatier s’est-il empressé dans d’expliquer « Le Monde » du 8 février 2006 qu’à Outreau les enfants n’avaient été victimes que de leur inconscient !

Après avoir reconnu la cause votre de angoisse dans une cure dite « didactique », vous pouvez prétendre être « psychanalyste ».

Il vaudrait mieux appeler le complexe d'Oedipe "le complexe de Freud" - voir la définition qu'en donne lui-même Freud en 1938 dans son "Abrégé de psychanalyse".

Au sujet de ce « complexe » , Franck Sulloway commet une lourde erreur, pour ne pas dire une lourde faute à la fin de son savant ouvrage sur « Freud, biologiste de l’esprit » lorsqu'il croit pouvoir dire que Freud a malgré ses erreurs et sa mauvaise foi découvert le "complexe universel" d'Oedipe.

Ce complexe n’a rien d’universel. Il était propre à Freud – uni-vers-celle qui lui avait donné naissance à partir de relations incestueuses avec son père, il est donc aussi et surtout être relatif à sa condition d'enfant né d'inceste, à son "équation personnelle", en racine² de moins un, une équation que Freud n'aurait pas su résoudre, selon Jacques Lacan,

Les psychanalystes orthodoxes - excepté 1% des lacaniens  - sont tenus de tenir pour réelle et incontournable l'existence du complexe d'Oedipe (dixit Alain de Mijolla).

Mais à partir du moment où l'on admet qu'il correspond à la réalité, il convient de s'interroger sur la personnalité d'Amalia Nathansohn, la jeune mère de Freud. N'aurait-elle pas de façon perverse cherché à séduire (à exiter sexuellement) son fils après qu'elle-même a été séduite et excitée par son père, et a eu des relations sexuelles fécondes avec lui (consenties ou non - quoique que la psychanalyste Françoise Dolto ait prétendu qu'elles étaient consenties quand de telles relations avaient lieu). C'est ce que, fine mouche, la psychanalyste Gabrielle Rubin laisse entendre dans son exégèse intitulée "Le roman familial de Freud", inspiré des solides recherches de la sociologue Marianne Krüll ("Freud fils de Jacob") et de Marie Balmary ("L'homme aux statues, la faute cachée du père") . Ces recherches ont été menées dans les années 1970.

Le Dr. Gérard Lopez, psychiatre et fondateur d'un Institut de Victimologie et animateur de colloques relatifs à dénonciation de la maltraitance envers les enfants, dans son livre "Enfants violés, enfants violentés, le scandale oublié" (Dunod 2013) commet presque la même erreur que Sulloway, page 58, quand il confond le complexe d'Oedipe avec l’universalité de l’interdit d'inceste", (ce qui est frappé de tabou est de parler de sa très fréquente transgression dans les couches – c’est le mot – dites « supérieures » de la société, cf. ce qu’en dit le psychiatre Belge Marc Reisinger ) mais cette confusion est en soi significative du point de vu analytique. Le Dr. Lopez ne tarit pourtant pas d'éloges sur l'ouvrage de la psychanalyste Marie Balmary, qui à propos de ce complexe parle pudiquement de "parabole".

 

Jacques Lacan avait compris que la famille Freud était, comme la sienne, une famille "yau de poêle" (Cf. Elisabeth Roudinesco, « Généalogies » 1994 et Gabrielle Rubin).

 

Freud serait ainsi le fils de son grand-père maternelle, d'où la "pertinence" de ses théorisations par rapport à lui-même et par rapport à son ex-patient secret (Adolfus H.), sa problématique se situant comme la sienne en "racine carrée de moins un", ainsi que le professait Jacques Lacan (Cf. ses séminaires, notamment son commentaire sur "la lettre volée" et sur le réapparition du forclos dans les délires, dont celui de Freud avec son « complexe »).

 

Sigismund Freud a pris soin de cacher qu’il avait donné de mauvais conseils à Adolfus Hitler, des conseils qui se sont révélés aussi dangereux que vains, puisqu’A.H. n’avait pas, en les suivant, réussi à se faire reconnaître de la famille dont il se prétendait originaire.

 

Mais de cette relation avec A.H. venu le consulter après la mort de sa mère rend compte non seulement de certains aspects des spéculations théoriques de Freud (notamment de l'invention du "roman familial du névrosé" paru en 1909, c'est-à-dire compte tenu de ce que A.H. lui avait raconté).

 

Après que son ex-patient est devenu le führer autrichien des l'Allemands – Freud ne pouvait pas le dire autrement que sous une forme paradigmatique Il n’avait pas pu s’empêcher de repenser à l’histoire de Moïse, qu’il eut du mal à oser faire paraître. Dans "Moïse et le monothéisme", Moïse est un égyptien conduit des Hébreux vers la Terre Promise, à l’instar de son ex patient conduisant les Allemands vers un nouvel avenir – bien que l’avenir d’un illusion) , mais aussi pourquoi Adolfus Hitler avait fait preuve de bravoure et risqué sa vie en s'engageant dans l'armée allemande en 1914 afin de se montrer "digne" et se faire reconnaître de sa prestigieuse famille originaire. A. H. lui avait dit qu’il en était issu (d'où son prénom, initialement Adolfus, comme celui de Freud, amputé de deux lettres trop signifiantes - lire Joachim Fest et Ron Rosenbaum, et le « concept » freudien du « roman familial du bévrosé ».

 

C'est probablement ce qui explique que Claude Lanzman - qui a bien connu cette grande intelligence qu’était Jean-Paul Sartre, – et pour cause, ne tient pas à ce que cela puisse trop se savoir.

Contrairement à George Steiner, Claude Lanzman interdit toute essai compréhension psychologique du personnage, sur ce qui a motivé le renversement de ses sentiments vis à vis de sa famille originaire "en racine carré de moins un" (lire aussi le "Hitler" de François Delpla, Grasset, décembre 1999, préfacé par Alexandre Adler). Quoiqu'il en soit Freud avait à l'encontre des "malades mentaux" les conceptions d'A..H.. Il confessait en privé que les malades l'insupportaient, qu'ils n'étaient que de "racaille", du "matériel" ne servant qu'à ses recherches à le faire vivre. Que le mieux serait d'en faire des cargaisons pour les couler. Freud et A.H. étaient non seulement proches spirituellement, via leur commune lecture de Schopenhauer et de Gustave Le Bon, mais aussi géographiquement, via leur commune villégiature à Berchtesgaden. Mêmes causes mêmes effets ? Je n'irais pas jusque là : la stérilisation des "malades mentaux" étaient à la mode, pratiquée en Suède dans les années 1930 ! Suivants des "concepts" pseudo-scientifiques répandus dans les ouvrages de médecine jusque dans les années 1947 et même au delà (Cf. le livre du Dr. Dr Leriche, intitulé "Cancérologie", quasiment toutes les maladies relevaient de la hérédo-dégénérescence syphilitiques, du diabète en passant par le cancer et les maladies mentales, donc y compris l'hystérie et la psychanalyse, une maladie inventée par Freud pour être à elle-même elle-même sa propre thérapie, persiflait Karl Kraus (lui-même accusé d'être atteint du délire antisémite de la "haine de soi d'être juif "). Le gros livre de Franck J. Sulloway "Freud, biologiste de l'esprit" (Fayard 1979) est trop peu connu en France alors qu'il apporte des informations essentielles à connaître sur la personnalité de Freud, qui se disait hystérique - donc hérédo-dégénéré selon les critères de l'époque - alors qu'il était un mégalomane paranoïaque.

Mais il faut savoir que l'hystérie est dans sa causalité et dans ses aspects cliniques  voisine de la paranoïa. Adolf Hitler en est un des meilleurs exemples (prénommé Adolfus, dans la biographie de Joachim Fest, certainement en référence à des origines réelles ou supposées), Hitler avait été diagnostiqué "hystérique" par le psychiatre Edmund Forster lorsqu'il était hospitalisé à Pasewalk en octobre-novembre 1918, victime des gaz de combat. Freud avait comme Adolfus Hilter supprimé deux lettres à son prénom, Ses parents avaient prénommé Sigismund.

Le directeur de thèse de Marie Balmary, le Dr. Jean Laplanche, lui avait refusé l'onction psychanalytique, au prétexte qu'elle avait dans son travail fait oeuvre de "sociologue", et non pas de psychanalyste. ("L'homme aux statues" est la publication en 1979 de son Mémoire refusé par Jean Laplanche.

Jacques Lacan s'était inquiété de ce qu'elle aurait comme lui compris "l’équation personnelle de Freud ", à laquelle Freud n’aurait  pas lui-même su accéder, sauf à passer ce qu’il avait appris de la bouche de son ex patient Adolfus Hitler - qu’il ne s’est évidemment jamais vanté d’avoir eu pour patient, sauf à comprendre pourquoi il a tenu à publier « Moïse et le monothéiste » ; où Freud éprouve le besoin - dans un déplacement paradigmatique exemplaire de rien, après que son ex patient a accédé au pouvoir - de Moïse l’ Egyptien le führer des Hébreux, à l’instar d’Adolfus l’Autrichien qui s’est fait le conducator des Allemands

Jacques Lacan avait ipso-facto convoquée Marie Balmary rue de Lille histoire de voir ce qu’elle en savait.

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