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8 décembre 2014 1 08 /12 /décembre /2014 16:22

Nombreuses sont les familles qui s'adonnent à l'inceste, y compris celles qui présentent toutes les signes extérieurs de l'honorabilité

Freud le savait pertinemment, qui consacrait son temps à s'occuper de patients fortunés.

Il avait dans ses promenades confié à sa fille Anna, c'était  quelques années avant de l'allonger sur son divan pour l'analyser, autrement dit pour lui extorquer l'intimité de son être sexué - ( )  -  que derrière la façade des jolies maisons bourgeoises se cachaient des réalités moins belles (d'après Elisabeth Young-Bruehl, biographe d'Anna Freud).

En allongeant sa fille sur le divan, Freud s'est livré à ce qui s'apparente de près à un viol incestueux, et ce viol pourrait avoir été inconsciemment l'expression d'une contrainte de répétition, et pour sa fille l'occasion de contracter une indéfectible névrose oedipienne.

Avec l'invention du fantasme oedipien, Freud a cherché à occulter, en la révélant, une pratique intrinsèque que Freud,  une théorie qui jusqu'à nos jours a permis d'occulter ces réalités, comme en témoignent les commentaires du psychiatre-psychanalyste freudien Samuel Lepastier dans Le Monde du 8 février 2006 à propos des enfants d'Outreau, qui n'auraient été victimes que de leur inconscient œdipien.

Le psychanalyste Roger Perron - et pas seulement lui en tant que psychanalyste patenté - s'est à partir de cette  théorie permis d'affirmer contre les faits que l'accomplissement de vrais incestes est exceptionnel, qu'il s'agit d'affabulations, de l'expression de fantasmes œdipiens. Lire les conclusions de l'article qu'il a fait paraître dans le gros dictionnaire de psychanalyse édité chez Calman Lévy en 2002, un article qui implique que les 460 autres psychanalystes rédacteurs de ce dictionnaire souscrivent à la théorie des fantasmes oedipiens.

 

Un autre dictionnaire de psychanalyse, celui de Bernard Vandermersch et de Roland Chemama, édité en 1998 par Larousse, admet que le complexe d'Oedipe est loin d'être universel. 

Le psychiatre contestataire de Freud qu'est le Dr. Gérard Lopez est pourtant "tombé dans le panneau", comme dirait André Green, en croyant pouvoir écrire que Freud  a «démontré» (sic) l’universalité de ce complexe (page 58 de son livre, quand même courageux, intitulé "Enfants violés, enfants violentés, le scandale oublié".

 

Le "Magazine de la Santé" oublie de s’appesantir sur la question de la responsabilité de Freud dans "l'oubli" de ce scandale.

 

La théorie du complexe d'Oedipe a livré et continue de livrer aux parents incestueux des pays restés freudiens une parade  très appréciée. Elle leur permet de nier ces réalités dérangeantes et de rejeter la "faute" sur les enfants qui ont été victimes de ces violences  (Cf. le texte, effectivement  scandaleux, que Freud a fait paraître en 1919 "On bat un enfant", sûrement  inspiré les dires d'Anna du Divan, culpabilisée d'avoir à livrer son intimité sexuelle à son géniteur.

Les psychiatres  appelés en expertise ont dans leurs conclusions invoquée la théorie oedipienne pour nier la réalité de nombreux incestes.

 

L'alibi oedipien arrange une Justice trop souvent  empressée à avaliser l’avis des experts psychiatres.  qui fondent leurs conclusions sur la théorie du fantasme œdipien. Nombreuses sont les femmes qui ont payé de leur vie cette théorie en se suicidant. Ils ont ainsi crucifié les victimes de viols incestueux sur l'autel de l'inversion des accusations alors qu'elles étaient enceintes de le père, ainsi que l'autopsie l'a révélé. Les cas sont rarement rapportés par la presse.

 

L’inceste à des répercutions à long terme socialement et politiquement problématiques. Les mythologies le rappellent, en particulier la première et la plus célèbre d’entre elles, la parabole biblique de l’arbre interdit. Freud aurait pu s'en inspirer, plutôt que d'aller chercher confirmation chez Sophocle.

Le père de Freud n'était probablement pas Jakob Freud, mais Jacob Nathansohn, le père de sa mère, ainsi que l'ont finement précisé, pour qui sait lire intelligemment les psychanalystes Marie Balmary et Gabrielle Rubin, la première dans "L'homme aux statues"  (réédité en 1997) et la deuxième dans "Le roman familial de Freud  (2002), deux livres dont Elisabeth Roudinesco ne recommande évidemment pas la lecture.

Freud, né d’inceste, fut lui même incestueux avec sa fille Anna en lui faisant raconter son intimité sexuelle et en lui interdisant l'héterosexualité. 

 

Lacan faisait, pour qui savait l’entendre, de la Théorie œdipienne un délire né de "la forclusion du nom du père"; (cf. son séminaire sur "la lettre volée").

La théorie freudienne est non seulement controuvée mais inconsciemment projective, c'est-à-dire paranoïaque. D'où la contagiosité de ses effets dévastateurs. 

Jacques Lacan situait plus justement la paranoïa de Freud en racine² de moins un, et non pas comme le faisait Freud dans une homosexualité refoulée.    

 Le médiatique Marcel Rufo a été jusqu'à dire que les incestes sont généralement sans grandes conséquences  (voir ce qu'en pensent les victimes sur le site CRIFIP, et Norman Mailer, qui dans un dernier livre a attribué la monstruosite d'Hiller à l'incestualité de sa conception (dans "Château en forêt") sans en comprendre vraiment le "mécanisme" intime. Le psychiatre-psychanlyste Roger Zadoun commet l'erreur de l'attribuer à ses pulsions incestueuses refoulées. 

 

Elisabeth Roudinesco, qui ne veut rien compredre, se damande "Pourquoi tant de haine ? ". 

 

Sur le site-Web canadien "Dialogus" une certaine Anne-Sophie interroge fictivement Freud, qui dans une longue  réponse lui explique qu'il n'a jamais rencontré Hitler. Cette fiction littéraire non datée ne correspond probablement pas à la réalité. On peut lire cette invraisemblable correspondance entre Freud et Anne-Sophie sur "Dialogus". Il est au contraire vraisemblable  qu'Hitler a été  consulter Freud vers 1908 ou 1909, après la mort de sa mère.  

En privé, le "bon" Dr. Freud professait au sujet des malades des idées parentes. Elles avaient cours à l'époque, qui attribuait les maladies à la "dégénérescence". Les malades l'insupportaient. Il ne voyait en eux que racaille, du matériel juste bon à le faire vivre et à servir ses recherches, ... que le mieux serait d'en faire des cargaisons pour les couler.

Ce que Freud pensait, Hitler l'a fait.

Le titre que Roger Zagdoun a donné à sa thèse "Hitler et Freud, un rapport paranoïaque" est donc bien choisi. Il suggère que Freud et Hitler n'ont pas fait que se rencontrer brièvement.

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