Les très médiatiques et populaires docteurs Michel Cymès et Marina Carrère d'Encausse n'osent toujours pas faire état dans le Magazine de la Santé de l'importante découverte que fut en 1990 celle du "syndrome de carence vitaminique B12 avec test de Schilling normal", découverte confirmée dans les années suivantes pour finir par s'appeler en 2003 "syndrome NDB12PP" du fait de l'abandon de la commercialisationn du test de Schilling.
Le syndrome NDB12PP (le syndrome de Non Dissociation de la vitamine B12 de ses Protéines Porteuses, précédemment appelé "syndrome de carence vitaminique B12 avec test de Schilling normal") est pourtant une découverte majeure sur le plan médical et thérapeutique, puisque sa fréquence (sa prévalence) dépasse celle, déjà très conséquente, de la maladie de Biermer, maladie inéluctablement mortelle sans son remède spécifique, maladie dont ledit syndrome ne serait qu'une forme clinique, à l'époque non repérée parce que non détectée par le test de Schilling, responsable de faux négatifs.
C'était une découverte majeure dans la mesure où les graves troubles neurologiques et intellectuels que ce syndrome fini par engendrer avant d'entraîner la mort des malades sont remédiables de façon aussi simple et efficace que le traitement de la maladie de Biermer.
Une découverte majeure dans la mesure où ledit syndrome concerne un très grand nombre de malades, qui en l'absence de traitement sont inéluctablement voués à la mort dans un état de dégradation épouvantable, une dégradation qui peut être prise pour celle causée par la maladie d'Alzheimer.
Le nombre de malades qui n'ont pas bénéficier et continuent de ne pas bénéficier de son individualisation, et par conséquent de son traitement, est difficile à chiffrer, d'autant qu'encore actuellement nombreux sont les praticiens qui en ignorent l'existence, ainsi que j'ai pu le constater en me livrant à un sondage téléphonique : seuls les jeunes praticiens sont une majorité à en connaître l'existence du fait qu'il faitb l'objet d'un enseignement universitaire, alors que les praticiens des anciennes générations continuent de l'ignorer, y compris certains gériatres et neurologues, et même certains nutritionnistes et hématologues, pourtant les premiers concernés !
Si seulement Michel Cymès et Marina Carrère d'Encausse y consacrait quelques émissions sans doute finirait-elle par toucher un plus grand nombre de praticiens.
Or bien qu'averrtis ils ne daignent toujours pas en faire état.
Les malades non détectés ont probablement été des milliers et sont encore tout aussi probablement nombreux, comme ce fut le cas de mon père en août 1990, à avoir été ou à être encore étiquetés "déments Alzheimer" et/ou "encéphalopathes vasculaires", deux affections semblablement causes de détériorations intellectuenles irrémédiables.
Mon père avait été déclaré atteint de ces deux affections sous l'appellation fallacieuse de "ATTEINTE DIFFUSE DU SYSTEME NERVEUX" par le très catholique Olivier Ille (Cf. son allocution sur le thème "prends soin de lui" au Cinquième Rassemblement d'Amour et Vérité du 17 mars 2013) alors que celui-ci était Interne dans le Service de neurologie de l'hôpital Bicêtre dans le Service du Pr. Gérard Saïd, pour sa part membre de Médica judaïca, une Revue d'éthique médicale juive dirigée par Emmanuel Hirsch.
L'appellation "atteinte diffuse du système nerveux" est habituellement dévolue à la désignation des rarissimes, terrifiantes et irrémédiables "LEMP" (les Leuco Encéphalopathies Multifocales Progressives).
Ce diagnostic, aussi improbable que terrifiant, faisait suite à celui de "DTA" (Demence de Type Alzheimer), et de "encéphalopathie vasculaire".
Du fait que ces affections sont irrémédiables, le malade fut délibérément laissé sans autre traitement qu'un anti-dépresseur (du "Prozac* un comprimé par jour") Cf. ci-après et les conclusions du compte-rendu d'hospitalisation et le CRH complet dans un article précédemment publié sur ce blog sous le titre "vulnérabilité des malades et maltraitances hospitalières".
<< CONCLUSION
TROUBLES DE LA MARCHE EN RAPPORT AVEC UNE ATTEINTE DIFFUSE DU SYSTEME NERVEUX
UN TRAITEMENT ANTI-SPASTIQUE POURRAIT ETRE BENEFIQUE
PAS D'INDICATION OPERATOIRE
SYNDROME DEPRESSIF TRAITE PAR PROZAC UN COMPRIME PAR JOUR
REVALUATION DES FONCTIONS SUPERIEURES APRES TRAITEMENT
PATIENT TRANSFERE DANS LE SERVICE DE MEDECINE DU Dr. BEINIS Hôpital CHARLES-FOIX >>
Cette "atteinte diffuse du système nerveux" fut contre toute attente, ("à la surprise générale", dixit le commentaire du Dr. Michel Serdaru, qui a pris connaissance de ce cas deux ans plus tard) parfaitement remédiable après qu'elle a été traitée de la même manière que la maladie de Biermer, c'est-à-dire à partir du moment où il m'a fallu mettre moi-même en route un traitement plus adéquat que du Prozac*
Ainsi l'a démontré la mise en oeuvre de ce traitement alors que le malade était tout près de mourir, dans un état tel qu'il était devenu semblable à celui des déportés des camps de concentration nazis.
Ne recevant pour tout taitement que du Prozac un comprimé par jour il était dans cet état (voir site-Web n° 108281777 html ) dans la totale et stupéfiante indifférence des médecins qui l'avaient en charge (l'indifférence des neurologues de l'hôpital Bicêtre comme des gériatres de l'hôpital Charles-Foix).
Il avait fallu que ce soit moi, le fils du malade, qui mette en route le traitement, après que les infirmières de l'hôpital Charles-Foix, voyant que leur malade allait de plus en plus mal, m'ont prévenu qu'il leur avait été demandé par leur Chef de Service de ne faire que semblant de lui administrer le traitement de la maladie de Biermer.
Soucieuses de ne pas se faire le complice d'un simulacre mortel, l'une d'elle m'invita à venir jeter un coup d’œil sur le cahier de prescription, afin que je puisse constater par moi-même que seulement un faux semblant de traitement avait été administré au malade, ce malgré la remarque qu'elles avaient faite à leur Chef dec Service que le malade présentait une glossite de Hunter, un symptôme pathognomonique des carences vitaminiques sévères.
Autrement dit symptômatique de la maladie de Biermer, une maladie à l'époque (1990) considérée comme la principale causalité - à 80 % - des carences vitaminiques B12 sévères, c'est-à-dire mortelles, contre actuellement, 30 %, depuis l'identification du syndrome NDB12PP, principale causalité des carences vitaminique B12 sévères, c'est-à-direc mortelles.
Je laisse au lecteur le soin de calculer le nombre de malades décédés dans de si atroces conditions avant sa découverte, quand ils étaient étiquetés maladie d'Alzheimer (Cf; l'article du Dr. Michel Serdaru paru dans "La maladie d'Alzheimer et autres démences" publié en 1991 chez Flammarion Médecine-Sciences sous la direction des Prs. Jean-Jacques Hauw et Jean-Louis Signoret.
La maladie de Biermer est une maladie fréquente causée par un défaut d'assimilation intestinale de la vitamine B12.
Remédiable par uen vitaminothérapie B12 drastique, elle concerne autour de 5% des personnes de plus de 70 ans. Elle est mortelle si elle est laissée sans son traitement spécifique.
Depuis et du fait même que la preuve a été apportée que le diagnostic de maladie d'Alzheimer était chez mon père erroné, le syndrome NDB12PP a été identifié.
Il est désormais reconnu comme étant en fait une variante de la maladie de Biermer.
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Addendum
1 - La découverte ou plutôt la notion qu'il soit possible qu'un état de carence vitaminique B12 sévère puisse s'installer et être compatible avec une vitaminémie B12 normale et un test de Schilling normal n'était pourtant pas neuve en 1990.
Depuis que le Dr. Michel Serdaru et moi l'avons pointée, cette notion est devenue en France plus présente dans l'esprit des internistes du fait même sa découverte a été faite dans des circonstances dramatiques et terrifiantes.
Des circonstances qui semèrent la panique et la consternation au sein de l'administration de l'AP comme au ministère de Santé.
2 - Bien que le New England Journal of Medicin depuis des années (Kolhouse, 1978, ainsi qu’en France les docteures J. Zittoun et H. Ogier de Baulny) aient attiré l'attention des praticiens sur le fait, cliniquement très important étant donné la grande fréquence de la maladie de Biermer, à tout coup mortelle si elle n'est pas traitée par une vitamino-thérapie B 12 intensive et prolongée, instituée le plus rapidement possible pour pallier à la mort inopinée des malades et les empêcher de développer des séquelles irréversibles, le syndrome NDB12PP restait mal connu des praticiens français, voire, chose étonnante, totalement méconnu (du moins apparemment) des neurologues du Service de neurologie de l'hôpital Bicêtre, alors dirigé par le Pr. Gérard Saïd, qui l'avaient confondu avec une démence vasculaire compliquée d'un Alzheimer, le tout baptisé "ATTEINTE DIFFUSE DU SYSTEME NERVEUX (sic, voir supra et www.34640255 html)
3 - Ce qui n'était alors que l'application d'une conjecture auva la vie de mon père (Cf. infra § 12 et 13), mais fit de moi un paria : pour ne pas avoir tu les circonstances dans lesquelles furent faites son sauvetage, j'ai été menacé de représailles ordinales (qui furent effectives).
J’avais en effet contrevenu à ce que, dans "Blouses blanches, étoiles jaunes" (Liana Lévi, 1999), le Dr. Bruno Halioua appelle "l'omertà du milieu médical", autrement dit à la loi du silence, une "loi" qui contrevient terriblement à l'article 40 du Code de Procédure Pénale, qui dit l’obligation de dénoncer les crimes dont on a connaissance dans l'exercice de sa profession, une "omertà" que le Dr. Laurence Kouyoumdjian eut par la suite le courage de transgresser au CHU de Mantes la Jolie alors que son collègue que le Dr. Olivier Ille la respectait scrupuleusement.
4 - "L'omertà du milieu médical" consiste non seulement à taire, mais à occulter activement les fautes, même et surtout les plus lourdes, y compris les assassinats, que peuvent commettre des médecins dans l'exercice de leur profession.
5 - L'omerta qui règne dans le milieu médical explique que l'affaire relative au sauvetage de mon père fut vivement étouffée par la direction de l'Assistance Publique et par l'Ordre des médecins, si ce n ’est par la Direction de la Santé et la D.R.P.S. du Val-de-Marne (Cf. Google 73331815 html I A § 1).
6 - La préface du Pr. B. Glorion, la postface et la page 12 du livre du Dr. Halioua sont symptomatiques d'une tractation entre l'Ordre des médecins et les médecins affiliés à l'Association Médicale Rambam derrière leur soudaine et étonnante volonté de se réconcilier.
7 - Le Service de neurologie de Bicêtre s'est après celaz fait attribuer une Unité de Recheche à l'Inserm. le Pr. Saïd était auparavant affilié à l'IFREM, l'Institut de Recherche en Ethique Médicale Juive, éditeur de Médica Judaïca.
8 - En août 1990, il avait fallu que ce soit moi qui prenne conscience de ce que le test de Schilling pouvait faillir, et qui en fasse la remarque aux neurologues de Bicêtre après que mon père a été admis dans leur Service. Le diagnostic de syndrome neuro-anémique avait été porté aux Urgences du même hôpital.
9 - Le diagnostic s'était tout de suite montré évident au vu d’un hémogramme significatif coïncidant avec un tableau de sclérose combinée, une telle coïncidence étant pathognomonique des syndromes neuro-anémiques, c'est-à-dire d'une carence vitaminique B12 probablement en rapport avec une anémie pernicieuse de Biermer.
10 - Rapidement transféré en neurologie dans le Service du Pr. Saïd mon père failli mourir faute de n'y avoir pas reçut le traitement approprié au traitement la maladie de Biermer, pendant et après qu'il a séjourné dans ce Service, au prétexte que le test de Schilling avait été négatif.
11 - A cette époque, le Pr. Saïd, compte tenu de ce que le traitement des carences viaminique B12 ne souffre aucun délai (cf.§ 2), était en conflit avec le Dr. Jeannine Yvart, Chef du Laboratoire de médecine nucléaire, à qui il voulait imposer le test Dicopac * en remplacement du test de Schilling, le Dicopac * étant sensé donner un verdict deux fois plus rapidement. Madame Yvart le reprouvait, le disant beaucoup moins sûr que le test de Schilling (qui se fait sur 48 heures).
12 - Le test de Schilling avait été mesuré à 35 % et avait sur ce seul motif conduit les neurologues de Bicêtre à rejeter le diagnostic porté par les médecins aux Urgences de Bicêtre. Il n’avait pas été reconduit ou complété par une mesure de l’acidurie méthylmalonique, soi-disant indisponible à Bicêtre, ni même par un myélogramme.
13 - Afin que malgré ce résultat contradictoire soit normalement administré le traitement de l’anémie pernicieuse, je demandais qu'il ne soit pas tenu compte d’un résultat si discordant et de privilégier le diagnostic clinique porté à l'admission plutôt que celui d’une démence vasculaire, d’un improbable Alzheimer et d'une improbable compression médullaire.
14 - Mon argumentation face au Dr. Masnou, Chef de clinique, était simple : le test de Schilling, qui pour se faire nécessite d'administrer une quantité non négligeable de vitamine B 12, avait durant quelques jours apporté un évident mieux être neurologique au malade. Si une tumeur gliale avait été la cause de ses troubles neurologiques, le test de Schilling les aurait au contraire aggravés. On ne risquait donc rien à traiter le malade comme s'agissant d'un malade atteint d’une anémie de Biermer, le traitement par la vitamine B12 ne connaissant aucune contre-indication, hormis les gliomes.
15 - Le Dr. Masnou parut souscrire à mon raisonnement et accéder à ma demande, mais ne fit après cela que semblant de faire administrer à son malade la vitamine B12 de façon protocolaire alors que, comme la suite l'a démontré, celle-ci était absolument nécessaire à sa survie et au rétablissement de son malade : le test de Schilling, refait six mois plus tard par madame Yvart était à 5 %, un résultat non mentionné dans le CR hospitalisation signé du Dr. Masnou, qui en dépit de cette mesure significative d’une anémie pernicieuse porta en conclusion "AU TOTAL : Encéphalopathie vasculaire " ! (Cf. son CR)
16 - Après trois semaines passées dans leur Service, les neurologues firent transférer leur patient à l’hôpital Charles-Foix dans l'Unité de Soins Normalisés du Dr. Jean-Yves Beinis au prétexte qu'il ne guérissait pas et qu'il occupait indûment le lit, très coûteux, d'un Service de spécialité.
17 - Le Service fit accompagner ce transfert d'une lettre manuscrite écrite par l'Interne (Olivier Ille) en guise de compte-rendu d'hospitalisation, un CR dans lequel le diagnostic fait aux Urgences n'était pas mentionné, au profit d'indications cliniques vagues et non spécifiques (cf. § 13 ), ce qui désorienta un Dr. Beinis plus soucieux d’obéir aux recommandations qui lui avaient été faites que d’avoir un avis personnel. La lettre stipulait en conclusion de n'administrer qu'un semblant de vitamine B12 : seulement 1ampoule IM (d'un 1/2 mg par semaine au lieu d'1mg par jour, dose protocolaire pour le traitement de la neuro-anémie de Biermer), soit une dose tout juste suffisante pour que le malade puisse tenir en vie encore quelques jours.
18 - D’après ce que rapportaient des affiches placardées dans les couloirs du Service du Pr. Saïd, son activité dans la Recherche était axée sur la prévention des complications neurologiques du diabète. Les affiches sollicitaient en cela le soutien participatif des familles. Elles furent retirées quand, après que j’ai dû par moi-même faire ce qu'il fallait à Charles-Foix (Cf. infra § 19 ), pour que mon père puisse sortir vivant de cette forfaiture, j’ai pointé la contradiction de ses prétentions.
19 - Madame Pondu, la Surveillante de l'Unité de Soins "Normalisés" du Dr. Beinis avait d'elle-même su faire le diagnostic de la maladie de mon père. Son état était devenu tel qu'il était devenu nécessaire de le faire manger à la cuiller alors qu'il présentait une glossite de Hunter, un signe aussi très caractéristique de l'anémie de Biermer. Consciente de ce que continuer le simulacre de traitement commandé par son Chef de Service était criminel, mais n'obtenant pas de le faire réellement administrer, elle envoya une de ses infirmières m'en aviser. L'état de mon père était devenu effroyable. Le Dr. Beinis n'y prêtait aucune attention, averti qu'il avait été de ce que le malade était "voué à une inéluctable dégradation", ainsi qu'il me l’avait dit lorsqu'il me reçut le jour de son transfert, le 22 août 1990.
20 - Le 12 septembre 1990, il était 19 h quand je suis venu rendre visite au malade. J'y ai rencontré ma sœur qui venait de sortir de sa chambre. Elle descendait l’escalier qui y conduisait l'air soucieux. Elle me dit << Il va très mal, il divague, dit que "Paulette" (une amie d'enfance) est venue le voir ... >>. Elle retourna sur ses pas et me suivit dans la chambre.
Mon père, à moitié dévêtu et couché sur le dos gesticulait comme s'il avait cherché à s'agripper à un objet imaginaire. Il avait cette agitation qui précède de peu la mort. Il sombra peu après dans le coma.
Ma sœur dit : << Toi qui est médecin, tu ne peux vraiment rien faire ?! Je dis : Mlle Sitruk prétend qu'il a une tumeur cérébrale et souffre d'une DTA. Il n'a pas plus de T.C. qu'un Alzheimer ou la maladie de la vache folle. Cette histoire d'hydrome sous-tentoriel (sic) ne ressemble à rien. Une infirmière m'a demandé de vérifier son traitement. On n'a fait que semblant de lui administrer, c'est pourquoi on en est arrivé là. Il ne voit plus alors que ses pupilles sont complètement dilatées. Elles ne réagissent pas du tout quand je les éclaire. Il est en train de mourir. Il n'est plus temps d'attendre le 24 septembre le rendez-vous d 'I.R.M. à Broca. Je peux essayer de faire ce qu'il faut, mais il ne faudra rien me reprocher si ça ne réussit pas. J'ai tout juste le temps de courir à la pharmacie chercher ce qu'il faut avant qu'elle ne ferme >>. Il était 19 heures 15. Je me suis rendu en courant à la pharmacie la plus proche acheter une boite de 6 ampoules de cyanocobalamine Labaz * et 3 seringues (le tout pour 12 francs et quelques centimes). J'administrai immédiatement la moitié du coffret, soit 3 milligrammes (épilogue sur Google 73331815 html chap. IV ou 88401419 html et " Une nuit vitaminée").
21 - Le Dr. Bruno Halioua avait été tout surpris d'être invité par l'Ordre des médecins à transgresser "L’omertà du milieu médical". Dix jours après que le Pr. Gérard Saïd s’est rendu-compte, lors d’une discussion orageuse qu'il eut avec moi, que j’étais en mesure de démontrer à la Justice que l’erreur de diagnostic ’abonnement de la bibliothèque du CHU de Bicêtre à la Revue Archives of Neurologie, au prétexte qu’ elle était mauvaise, et retirer les numéros existants de ses rayonnages.
22 - Dans les années qui suivirent l'hospitalisation de mon père à Bicêtre, la prestigieuse Revue Archives of Neurologie avait attiré l'attention des médecins sur l'augmentation significative, de l'ordre de 20 %, de l'incidence de la maladie de Biermer chez les malades VIH +. Plus tardivement encore, en décembre 2003, l' Encéphale, une Revue neurologique française lue aux Etats-Unis, publiait un article signé d'un collectif, sur l'incidence de la maladie de Biermer dans la survenue du délire de Capgras (aussi appelé délire d'illusion des sosies), un délire qui se résout non pas par l'administration de neuroleptiques, mais plus logiquement et plus efficacement par le traitement de la maladie causale, c'est-à-dire par l'administration d'une vitamino-thérapie B12 intensive, traitement spécifique de la maladie de Biermer (L'Encéphale, Vol 29, N° 6, pp 560 - 565). Les numéros antérieurs à 2004 de cette Revue ont aussi curieusement disparu des rayonnages de la bibliothèque du CHU Bicêtre, cependant que le Pr. Saïd avait fait des pieds et des mains pour faire figurer en 2003 son nom dans un savant article du Dr. Hélène Ogier de Baulny publié par Archives of Neurology, un article portant sur les maladies neurologiques héréditaires liées à des troubles métaboliques de l’utilisation cellulaire de la vitamine B 12.
23 - Le délire de Capgras peut avoir des répercutions médico-légales, et c'est bien ce qui s'est passé en 1990 lorsque mon père, miné et vulnérabilisé par un syndrome neuro-anémique en cours de constitution, a été victime de médecins prédateurs. Ceux-ci cherchèrent à exploiter son évident état d'affaiblissement intellectuel pour le dépouiller de ses biens. Contrairement à ce que l'Ordre des médecins, institution para-étatique perverse, voudrait faire croire extra muros, il existe des médecins qui cherchent avant tout à exploiter leurs malades quand l'occasion s'y prête plutôt que de leur rendre réellement service. C'est d'ailleurs pourquoi le PS, qui en était conscient, avait prévu de le dissoudre en 1981 (Cf. § 2 sur l'omertà du milieu médical : nombreux furent les médecins qui profitèrent de l'occupation nazie pour spolier les malades vulnérabilisés par les lois de Vichy, et bien après la guerre cf. aussi l'affaire Rossignol).
24 - Depuis quelques mois, vulnérabilisé par la maladie, mon père s'était mis en tête et répétait à qui voulait l'entendre que je n'étais pas son vrai fils. Il se croyait atteint d'un cancer des os et m'en voulais de ne pas abonder dans ses fantasmes quand je lui affirmais qu'il n'en souffrait aucunement. Dans son esprit, si j'avais été son vrai fils, jamais je n'aurais pu ne pas être sincère avec lui. Un vrai fils n'aurait pu que lui ressembler, donc être comme lui-même intelligent et dévoué. Il s'était trouver un autre fils, qui était, prétendait-il, brillant professeur en chirurgie dentaire, et non pas, comme je l'étais, un imbécile et un hypocrite. Il avait été jusqu'à croire, mais j'ignorais qu'il le répétait à qui voulait l'entendre, que son faux fils, c.-à-d. moi, était un alcoolique (!?) qui voulait sa mort à essayer de l'empêcher de se soigner ! Il se sentait alors très malade et proche de la mort. Et il l'était effectivement, mais pas comme il le croyait, à cause d'un cancer des os, mais à cause d'un sous-jacent syndrome neuro-anémique : si j'avais bien perçu qu'il délirait et qu'il fallait qu'il soit vu par un psychiatre tiers, je n'avais pas à l'époque réussi à l'y amener, ni même pensé que son délire pouvait être attribuable à un délire de Capgras et à un affaiblissement dû à syndrome neuro-anémique. Celui-ci n'avait pas encore été diagnostiqué, et sans doute un autre que moi n'y aurait pas non plus immédiatement pensé. J'avais seulement réussi à l'amener à consulter un pneumologue au Centre pneumologique de Chevilly-Larue, le 10 mai 1990, quinze jours avant qu'il ne succombe aux charmes des susdits prédateurs, car si cancer il y avait effectivement à craindre - il était depuis quelques semaines pris de toux subintrantes et avait énormément maigri - ce qui pouvait être l'expression d'un cancer pulmonaire. Mais sa toux était, d'après le pneumologue qui l'examina, l'effet d'un médicament anti-hypertenseur (le Lopril *), qui fut changé pour un autre (pour l'Adalate *). Ce qui arrangea les choses, mais peut-être aussi sa toux était-elle surdéterminée par une abolition du réflexe du voile du palais, une découverte faite quelques mois plus tard à Bicêtre et noté dans le CR d'hospitalisation (cf. sa reproduction sur le site 69970222hrml). Comme souvent en médecine comme dans d'autres domaines, un train peut en cacher un autre; Cette abolition était aussi cause de toux en favorisant les fausses routes alimentaires.
25 - Quand j'étais enfant, mon père, qui était d'un tempérament jaloux, avait été jusqu'à apprendre le suédois parce que je le parlais moi-même couramment. Il s'était de même plus tard mis à lire Freud parce que j'avais trouvé utile de suivre une psychanalyse dans les années 1970. A l'époque il était inconcevable de se vouloir psychiatre sans avoir fait une analyse personnelle. De fait, si la méthode est valable, je découvris par celle-ci que la théorie qui sous-tend la psychanalyse, qui prétend que les fils veulent "tuer les pères" pour les remplacer auprès de leur mère, est loin d'être universalisable et commune à tout un chacun. Elle est controuvée (ce que ne conçoivent toujours pas de nombreux analystes intégristes, restés dogmatiquement inféodés à leur messie. Cette inféodation est a contrario la preuve qu'eux-mêmes tiennent à la survie, tout au moins "spirituelle", de leur père doctrinaire. La psychanalyse orthodoxe repose en effet moins sur une réelle investigation scientifique que sur un postulat tiré d'une interprétation greffée sur une mythologie, une interprétation qui visait à absoudre le père du "père" de la psychanalyse (voir à ce sujet la thèse, remarquable, de Marie Balmary - rééditée en 1997 chez Grasset - intitulée "L'homme aux statues- la faute cachée du père", bien que Balmary ait à un moment elle-même voulu montrer patte blanche en souscrivant au délire freudo-lacanien, que les prénoms des enfants de Freud ont été inconsciemment choisis pour composer le nom de Moïse, c.-à-d, le nom du père des religions monothéistes et théocratiques.
26 - Le mien avait dans sa maladie et son angoisse fini par délirer et confondre la théorie de Freud avec la réalité. Dans son délire, il n'arrivait pas à se détacher de l'image radiologique dans laquelle il croyait voir un méchant cancer des os iliaques, un cancer dont j'aurais été avec le Pr. Witvoet la cause. Je l'avais en effet adressé six ans plus tôt à cet éminent chirurgien orthopédiste plutôt qu'à un autre, pour satisfaire sa propre demande d'être opéré sans être totalement endormi. L'opération eut lieu en avril 1984. Elle lui donna satisfaction ... jusqu'à ce que, à la suite de chutes dues à un statut neurologique devenu en 1989 très précaire, sa prothèse (de type Ceraver *) ne se descelle légèrement. Sa hanche en devint douloureuse. En scrutant les radiographies, il voyait dans l'image des crampons cotyloïdiens de la prothèse l'expansion d'un redoutable cancer, et dans le commentaire médical du radiologue une paraphrase destinée à lui cacher la terrible "vérité". Signe qu'il délirait, je n'arrivais pas à lui faire comprendre, malgré l'évidence, qu'il ne s'agissait que de l'image de crampons de fixation. J'avais fait part de son ingérabilité à mon confrère le Dr. Jean Garrabé en mars ou avril 1990, et à Paul Brousse à une consœur du Service du Pr. Daniel Ginestet (une consœur dont je n'ai pas retenu le nom).
J'avais tout juste réussi à l'amener consulter un pneumologue à Chevilly-Larue, mais n'étais pas arrivé à l'amener consulter en neuropsychiatrie quand il succomba à l'équipe directrice de la Clinique de l'Haÿ-les-Roses. Celle-ci avait depuis quelques mois réussi à l'appâter en lui offrant des consultations gratuites (d'après ce que rapporta l'expertise du Dr. Dano en novembre 1997). L'équipe lui tendait une oreille pseudo-compatissante et en le caressait dans le sens du poil. Travaillant en harmonie avec le maire Marc Méchain et sous la protection du président départemental du Conseil de l'Ordre des médecins le Dr. Jean Pouillard, l'équipe n'eut aucun scrupule à me prendre de court pour me court-circuiter. Elle le ferra le 25 mai 1990 alors qu'elle me savait en province à 500 km. Leur proie faillit ne pas sortir vivant de l'aventure. L'intention n'avait pas été d'attenter à sa vie, mais lui faire remettre, par l'intermédiaire de Marc Méchain, à son vrai pseudo fils professeur en chirurgie dentaire, le transfert que son notaire de Cachan s'était refusé de faire (un transfert illicite qui ne serait probablement jamais parvenu à destination).
27 - Je certifie véridiques et encore vérifiables les faits monstrueux et effrayants, ci-dessus et ci-après rapportés, que la Justice, sous la houlette de Michel Barrau, a balayer d'un méprisant non-lieu le 3 juin 1998 malgré le rapport d'expertise du Dr. Yves Dano, accablant pour les opérateurs (44 pages d'une dactylographie serrée, dont les dernières en conclusions contredises du tout au tout les précédentes : le plaignant aurait dans sa conclusion été consentant pour ce qui lui était arrivé à la Clinique de l'Haÿ-les-Roses le 25 mai 1990 ! Ne dit-on pas aussi des femmes et des enfants violés qu’ils ont été consentants ?
28 - Cinq ans plus tôt (en novembre 1992 et mars 1993), mon excellent Confrère le docteur Michel Serdaru, un des meilleurs cliniciens de la Fédération Française de Neurologie, en se chargeant du patient, prit connaissance des CR d'hospitalisation établis à son sujet à Bicêtre par Olivier Ille et le Dr. Pascal Masnou. Il se demanda devant moi si mon père avait eu affaire à de véritables médecins ! Il fit des photocopies des CR. L'IRM réalisée à Broca le 24 septembre 1990 était de mauvaise qualité mais suffisamment parlante. Il la fit refaire. Apprenant comment l'Ordre des médecins s'était comporté par rapport à cette affaire, il s'était écrié, indigné et en colère, que le centième des fautes qui avaient été commises méritait un procès, et qu'il allait avertir la presse. Il me communiqua le nom d'un bon avocat (Me Bernfeld). Mais quand il apprit qu'un des médecins de Clinique Elmelik (la Clinique de l'Haÿ-les-Roses) était en cause, il blêmit. Il me dit, stupéfait : "Ah mais celui-là, il a des relations ! " (sic), Et il ne fut plus question d‘avertir la Presse.
29 - Après le 12 septembre 1990, après que mon a reçu un traitement plus approprié à son état, mon père fut réopéré de sa hanche à Bicêtre en Juin 1991. Ces années furent pour moi très éprouvantes. Il me fallut exposer à la Justice les faits relatifs à ces forfaitures après la mort de mon père, subitement décédé le 2 octobre 1994 à l'hôpital Charles-Foix dans des circonstances non seulement très douloureuses, mais extrêmement suspectes, non élucidées malgré ma demande expresse. Ma mère était peu avant lui décédée dans le même Service d'une maladie d'Alzheimer. Elle fut autopsiée sans que je ne le demande et malgré l'inutilité de cette entreprise. J'avais longtemps dû assumer quasiment seul avec mon père la défaillance du médecin traitant de ma mère. Il ne voulut plus s'occuper d'elle à partir du moment où elle tomba plus réellement malade (en 1988). Il s'était durant des dizaines d'années contenté de lui prescrire de façon inintérompue du Valium* à fortes doses, un traitement antihypertenseur et un traitement hypocholestérolémiant. J'ai fait arrêté les benzodiazépines, les suspectant d'avoir eu un rôle dans la survenue de son Alzheimer, une hypothèse que je ne suis plus tout à fait seul à formuler.
30 - Quand je me suis adressé à la CADA en 2004 pour que le dossier d’hospitalisation de mon père dans le Service du Pr. Saïd me soit enfin communiqué (j’avais appris qu’il n’était pas réellement perdu comme on prétendait) j’ai été accusé par la sous-directrice de l’hôpital d’avoir moi-même volontairement provoqué la maladie de mon père par anti-sémitisme !? Les autres articles du blog de léon - pierre cretien tels que « Théories du complot, mythes ou réalités » compléteront votre information.
Après que mon père a récupéré ses esprits en décembre 1990 grâce au traitement vitaminique que j'avais dû moi-même mettre en route en septembre 1990, ancien opticien, il s'occupa de faire opérer ma mère de la cataracte en janvier 1991. Il fallut quelques mois après de le faire lui-même réopérer de sa hanche pour changer sa prothèse, qui s’était plus complètement descellée après une mauvaise chute. Cette réintervention, effectué par le Dr. Thévenin dans le Service du Pr. François Mazas donna entière satisfaction au patient malgré les séquelles neurologiques dues au traitement trop longtemps retardé de son syndrome neuro-anémique.