... pour services rendus à l'Etat.
Dans cet article il est accessoirement traité d'agitations “en haut-s-lieu-x”, l'essentiel du sujet portant sur la mal-traitance des personnes âgées dans certains hôpitaux de l'AP – HP, une maltraitance au sens de défaut délibéré de traitement approprié, pour des raisons économiques, puisque c'était, selon toute vraisemblance pour faire des économies, et non “par erreur” que le(s) malades y étaient mal traités (sinon pourquoi ?).
Le malade dont il est question dans cet article était l'un d'eux, qui avait été déclaré "de toute façon voué à une inéluctable plus grande aggravation" (sic, déclaration de l'expert François Chedru, neurologue), une déclaration voulue et donc avalisée par la Justice, qui le 3 juin 1998, sous la houlette de Michel Barrau, a fini par requérir un Non-Lieu au prétexte qu'il "n'y avait eu faute de la part quiconque", huit ans après les faits, malgré l'évidence qu'il s'était en 1990 agi d'un assassinat savamment préparé pour passer pour une mort naturelle, c'est-à-dire huit ans après que le malade a, "à la surprise générale" miraculeusement, et donc contre toute attente, réussi par à récupérer ses esprits (à 30/30 au MMSE, contre 22/30 précédemment), et a donc ainsi été, en décembre 1990, en mesure de porter plainte.
Un Non-lieu requis bien que, selon la direction de l'hôpital Bicêtre, "la maladie du patient ait, par antisémitisme (sic) été sciemment fabriqué par son fils, médecin", une maladie qui relèverait donc d'un syndrome de Münchhausen, pénalement condamnable !
Wikipédia et surtout le docteur Yves Nau ont consacré une note biographique plutôt élogieuse au sujet de feu “le bouillonnant” professeur Pierre Huguenard, décédé en mars 2006, un anesthésiste-réanimateur qui avait été en 1974 l'initiateur des SAMUs et de "Médecins sans frontière" (à ne pas confondre avec les médecins sans limite qu'étaient ceux de la "fine équipe")
Je (le fils dudit patient), avais en 1970 eu l'occasion de faire un stage dans le Service du professeur Huguenard, à l'époque où il était ulcéré d'avoir à supporter la présence de la "fine équipe des pieds nickelés" dans son Service. https://www.lemonde.fr/disparitions/article/2006/03/10/pierre Huguenard...
Pierre Huguenard avait été révulsé d'apprendre ce qui était arrivé à mon père en 1990, premièrement en mai-juin 1990 dans la Clinique des docteurs Edith et Jean-Claude Elmelik et sa "fine équipe de pieds nickelés", qu'il connaissait trop bien pour avoir eu à les supporter dans son Service de réanimation à Henri Mondor, où elle lui avait été imposée par l'administration, et ensuite du 31 juillet au 22 août 1990 dans le Service de neurologie du professeur Gérard Saïd, puis au CHU Charles-Foix (l'ex "hôpital des Incurables") du 22 août au 12 octobre dans le Service de gériatrie du Dr. Jean-Yves Beinis, l'Unité de Soins Normalisés (sic) de cet hôpital, où peu s'en était fallu que mon père ne trouvât la mort faute de soins adéquats, en fait des soins délibérément inappropriés à sa maladie, mais à la convenance du CNTS comme à celle de la "fine équipe de pieds nickelés", c'est-à-dire des principaux actionnaires de la Clinique Léon Elmelik.
Wikipédia a consacré un article au professeur Huguenard, mais n'a rien consacré au professeur André Lienhart, malgré ses nombreux titres. C'est le Club de l'Histoire de l'Anesthésie et de la Réanimation qui s'en est chargé. https://www.char-fr.net/Lienhart-Andre.html, alors que, sauf erreur de ma part, ledit Club ne consacre pas un mot au professeur Pierre Huguenard.
En décembre 1995, le professeur René-Claude Touzard, chirurgien orthopédiste à l'Hôtel-Dieu, avait été sollicité en tant qu'expert par madame Bénédicte Scelle, juge d'Instruction au TGI de Créteil, pour donner un avis au sujet de la plainte contre X qu'à la suite de celle de mon père, inopinément décédé en octobre 1994, j'avais porté devant le procureur de ce même Tribunal pour ce qui lui était arrivé en 1990 quand et après qu'il a eu la très mauvaise idée de mettre les pieds à la Clinique de l'Haÿ-les-Roses, connue à Henri Mondor pour être celle des "pieds nickelés" comme à l'Haÿ-les-Roses pour être celle de "charlots", pour y consulter le rhumatologue Antoine Denis au sujet de ses douleurs, que dans un délire relevant d'une profonde carence vitaminique B12 (le délire de Sérieux et Capgras) il attribuait à un cancer des os, un cancer que le professeur Jacques Witvoet et moi-même voulions lui cacher parce que dans son délire nous en aurions été la cause, alors qu'elles procédaient d'un petit descellement de sa prothèse de hanche, qui avaient été placée en avril 1984, coïncidant avec des douleurs proprioceptives d'origine avitaminosique.
Ce descellement était à rapporter aux nombreuses chutes qu'il avait fait à cause de troubles de l'équilibre d'origine spino-cérébelleuse relevant d'une avitaminose B12 profonde (syndrome cordonal postérieur dans un tableau dit de Sclérose combinée de la moelle) et d'un petit syndrome parkinsonien, cause de piétinements, le tout relevant avant tout du traitement de la maladie de Biermer, non pas d'une intervention chirurgicale d'alignement généralisés des orteils pour une prétendue "mauvaise morphostatique" des pieds (sic, dixit le rhumatologue de la "fine équipe", le docteur Antoine Denis, qui, poulain du professeur Jean Debeyre, prétendait et s'autorisait à penser qu'il était aussi professeur et chirurgien orthopédiste).
La Clinique Léon Elmelik était en 1990 bien connue du Commissariat de l'Haÿ-les-Roses comme de la CPAM du Val-de-Marne, des médecins de l'Haÿ-les-Roses, de Michel Barrau, alors procureur au TGI de Créteil, et des Services hospitaliers de Île-de-France.
Les IVG et les accouchements y étaient complétés, en salle de réveil par les débordements de tendresse que manifestait à l'égard des parturientes le gynécologue qui les pratiquait, le docteur Jean-Claude Elmelik, parce que certaines accouchées s'étaient réveillées alors qu'il était en train de leur exprimer son amour.
Nombreuses étaient celles qui n'avaient pas apprécié la chose, qui avaient porté plainte.
Heureusement pour le bon docteur Jean-Claude Elmelik, la Clinique Léon Elmelik et ses médecins étaient "protégés en haut-s lieu-x".
Le Principal du Commissariat de Haÿ-les-Roses, le Commandant Christian Raeckelboom m'avait confié le 23 janvier 1991 qu'il en ignorait la raison, donnant comme seule explication que ses actionnaires étaient "milliardaires".
De son côté, avant cela, en septembre 1990, le docteur André Souche, sous-directeur de la DRPS à la CPAM du Val de Marne, lorsque j'ai tenté de lui faire part ce qui s'y était passé, quand je lui ai dit qu'il s'agissait de la Clinique de l'Haÿ-les-Roses, avant même d'avoir pu lui expliquer quoique ce soit, André Souche, comme s'il était terrifié, me cria au téléphone, avant de raccrocher précipitamment son combiné : "Si c'est la Clinique de l'Haÿ-les-Roses, c'est inutile, laissez tomber". Gloup !
Pour en revenir au professeur René-Claude Touzard, je ne sais pourquoi, avant de m'entendre et de passer la parole au professeur André Lienhart (l'audition eut lieu le 5 janvier 1996 dans la salle de cours de la maternité de l'hôpital Saint-Antoine, la maternité où j'avais vu le jour peu avant la seconde guerre mondiale) Touzard jugea nécessaire de me faire savoir qu'il était le fils et le petit-fils de chirurgiens orthopédistes : qu'est-ce ça pouvait bien vouloir dire, qui aurait à voir avec cette affaire ?
Il m'expliqua ensuite qu'il avait été sollicité pour l'Instruction de cette affaire en tant que chirurgien orthopédiste, mais que l'affaire avait autant trait à l'anesthésie que trait à la neurologie. Il avait ainsi exigé et obtenu que l'expertise soit complétée par l'expertise d'un anesthésiste et celle d'un neurologue (à mon avis afin de faire partager la responsabilité d'une expertise qui ne pourrait être que bidonnée).
L'anesthésiste désigné fut le professeur André Lienhart et le neurologue le docteur François Chedru.
Mais avant de nous faire entrer dans l’amphithéâtre de la salle de cours pour être entendus, Touzard nous fit savoir qu'il était préférable que l'on soit entendu séparément de la partie adverse, constituée des docteurs Edith Elmelik et Antoine Denis et leurs avocats, qui sera entendue après nous.
Après que nous sommes passé devant eux, qui attendaient leur tour, Me Annick Dorsner-Dolivet et moi sommes entré dans le petit amphi.
René-Claude Touzard s'était installé sur les gradins tout en haut à droite du bureau central, à une bonne dizaine de mètres d'André Lienhart, qui s'était installé au centre derrière le bureau placé en bas de l'amphi. Je m'étais placé en face du professeur Lienhart, légèrement à sa gauche, sur les gradins au troisième rang, tandis que Me Annick Dorsner-Dolivet était allée se placer au quatrième ou cinquième rang, derrière moi à ma gauche, donc légèrement à droite du Pr. Lienhart.
Le Docteur Chedru n'était pas encore arrivé
Il fallait pourtant qu'il soit là. Il fallait l'attendre.
Selon le docteur Jules Fineltain, qui le connaissait bien en tant qu'Expert, François Chedru avait la réputation d'être un expert honnête. Autrement dit les Experts loin de l'être tous.
Touzard convia tout le monde à attendre l'rraivée du docteur Chedru, alors qu'il était manifeste que Touzart s'était arrangé pour qu'il ne se présente pas. Il fit semblant de devoir l'attendre encore un peu (durant environ cinq minutes)
Le professeur André Lienhart semblait agité et préoccupé.
Ma sœur m'avait fait savoir qu'un des Experts sollicités par madame Scelle lui avait téléphoné (d'après ce qu'elle m'a dit, ce devait être André Lienhart, sinon René-Claude Touzard lui-même, en tant que grand Manitou). Son interlocuteur lui avait dit qu'il fallait absolument qu'elle vienne témoigner le 5 janvier "pour que le docteur Denis n'aille pas en prison"
André Lienhart s'adressa sans ménagement à Me Annick Dorsner-Dolivet en lui disant de sortir. Me Dorsner-Dolivet m'obtempéra pas et resta tout le temps que dura la séance.
André Lienhart ne s'était pas rendu compte que lui pendait au nez une grosse crotte de nez pendue au bout d'un long poil, que dans sa fureur il ne faisait qu'agiter. Elle était si bien accrochée que jamais elle ne se décrocha tout le temps que dura l'audition. J'avais apporté avec moi bel un appareil photo, mais encore bien trop timoré, je n'ai pas osé zoomer dessus, et je le regrette.
Il avait en main le texte circonstancié de madame Scelle, qui d'après ce que j'ai pu comprendre était celui qui avait été adressé au doyen des juges d'instruction Serge Portelli par Maître Dorsner-Dolivet,
Me Dorsner-Dolivet avait m'a-t-il semblé reproduit celui que lui avait préparé.
Dans sa véhémence l'attitude que le professeur André Lienhart adopta envers moi me fit penser à celle qu'avait adopté le procureur chargé du procès intenté contre les conjurés de l'attentat du 20 juillet 1944 contre Adolf Hitler.
Avant que je puisse dire quoique ce soit il s'est adressé à moi en disant : "Vous avez porté plainte. C'est pas à vous de poser des questions. Contentez-vous de répondre à mes questions, parce que vous, vous avez eu tout le temps de vous préparer" - "Votre père était hypertendu. Est-ce qu'il suivait correctement son traitement. Oui ou non ...
... Contentez-vous de répondre par oui ou par non"
et ainsi de suite, en se tournant constamment vers sa gauche en direction du professeur Touzart, l'interrogeant du regard voir s'il approuvait sa manière de faire, avant que celui-ci ne vienne le rejoindre au bureau pour s'asseoir à sa droite et me poser lui-même quelques questions sur les troubles neurologiques de mon père, que j'aurais moi-même pu constater avant l'opération du docteur Antoine Denis.
Quelques jours plus tard, le 17 janvier, le professeur Touzart m'expliqua à l'Hôtel -Dieu que la réalité ne pouvait pas être dite parce que l'image de la médecine était déjà trop attaquée, et qu'elle "n'avait vraiment pas besoin de ça".
Olivier Lyon-Caen, Chef du Service de Neurologie à l'hôpital de la Pitié-Salpêtrière, Coordinateur du pôle des maladies des systèmes nerveux, Professeur en neurologie à l'Université Pierre et Marie Curie, Directeur Médical de l’Institut hospitalo-universitaire des neurosciences et Chef du Pôle des maladies du système nerveux de l'hôpital de la Pitié-Salpêtrière, a aussi occupé les fonctions de conseiller médical du Premier ministre Lionel Jospin de 1998 à 2002, puis de conseiller pour la santé et la recherche médicale auprès de François Hollande à l'Élysée de 2012 à 2017 avant d’être nommé Médecin-conseil national de la CNAMTS en juillet 2017.
Il est aussi l’un des membres-fondateurs de l’ICM (Institut du Cerveau et de la Moelle épinière.)
France-Culture écrit dans la présentation de l’émission « Le monde de l’expertise est à la fois méconnu et inquiétant. Méconnu car on ne sait pas qui est expert et comment on le devient. Inquiétant car toute évaluation est soumise à une appréciation par essence partiale puisqu’elle est le reflet de l’analyse d’un homme. Il était temps donc d’essayer de mieux connaître l’expert et l’expertise, et pour traiter de ce sujet notre invité est le docteur François Chedru. Ancien médecin des hôpitaux, François Chedru est expert près la cour d’appel de Paris et la cour administrative d’appel de Paris, agréé par la cour de cassation. »
Pouvait-il, en 2011, à l’époque où il animait l’émission radiophonique de France-Culture « Avec ou sans rendez-vous », www.franceculture.fr/emissions/avec-ou-sans-rendez-vous quand il a choisi le docteur François Chedru, Chef d’un Service de neurologie de l’AP – HP, pour venir discuter des expertises médicales, ignorer qu’en 1996 cet expert avait bien mal rempli ses obligations d'expert en rédigeant un rapport d'expertise savamment bidonnée - il me l'a lui-même avoué quelques mois plus tard - de façon à satisfaire le besoin qu’avaient d'une part l’AP – HP de disculper les neurologues du Service de Neurologie du CHU de Bicêtre, alors tenu par le professeur Gérard Saïd, cependant que d'autre part, à la même époque, et pour des raisons croisées, l'Etat était intéressé à innocenter les médecins de la Clinique Léon Elmelik, des prédateurs contre lesquels mon père, dans une lettre datée du 17 décembre 1990 et adressée au procureur du TGI de Créteil, avait porté plainte.
Mon père avait déjà à cette date retrouvé ses esprits alors qu’il avait trois mois plus tôt été "étiqueté" « Alzheimer » et « encéphalopathie vasculaire », le tout curieusement dénommé « ATTEINTE DIFFUSE DU SYSTEME NERVEUX » par les neurologues de l’hôpital Bicêtre, une dénomination neurologique servant à désigner à mot couvert
les très rares mais très redoutables LEMP (Leuco Encéphalopathie Multifocales Progressives) consécutives à des infections virales, quelques qu'elles soient. A l'époque les LEMP étaient en légère recrudescence, une augmentation de l'ordre de 20% attribuée aux contaminations par le VIH.
Les LEMP étaient jusqu'alors réputées de pronostic effroyables, aucun traitement ne pouvant en modifier le cours. Mais à partir de 1990 la prestigieuse revue américaine "Archives of Neurology" se mit à publier plusieurs d'articles mettant en avant l'effet thérapeutique positif de la vitaminothérapie B12.
Mon père avait pu récupérer ses facultés cérébrales du fait que j'étais intervenu deux mois auparavant, plus exactement le 12 septembre 1990, pour lui administrer moi-même in extremis le traitement de la maladie de Biermer, un traitement qui consiste à administrer la vitamine B12 de façon drastique.
C'était un traitement que mon père était censé recevoir depuis son hospitalisation à Bicêtre. Les neurologues de Bicêtre m’avaient fait croire qu’il le recevait cependant qu'en réalité ils avaient en sous-main donné l’ordre qu’il ne soit fait que semblant de le lui administrer, et ce bien que le diagnostic de syndrome neuro-anémique ait tout de suite été porté, en ma présence, aux Lits-Portes de l'hôpital Bicêtre, au terme de l'examen neurologique et à la lecture de l'hémogramme du malade, dans la soirée du 31 juillet 1990.
Mais pourquoi les neurologues du service du professeur Saïd avaient-ils refusé que le traitement de la maladie de Biermer soit réellement administré à leur malade ?
Ils avaient pris prétexte que le test de Schilling était à 35 % (cependant qu'il était en réalité à 5 %, ainsi que je l'ai incidemment appris plus tard).
Après qu'ils ont fait transférer mon père en gériatrie à l'hôpital Charles-Foix dans l'USN du docteur Jean-Yves Beinis, mon père continua à ne recevoir qu'un simulacre de traitement de la maladie de Biermer.
Le prétexte était qu'il occupait à Bicêtre inutilement un coûteux lit de spécialité cependant qu'il ne se rétablissait pas
Il avait été admis en neurologie sur le diagnostic de syndrome neuro-anémique, un syndrome neurologique rapidement mortel s’il ne reçoit pas son traitement spécifique, un traitement simple et très efficace, à savoir une cobalaminothérapie drastique.
Il s'agit d'un traitement qui ne coûte que le prix de 2 ou 3 paquets de cigarettes, alors que le prix de journée de journée d'hospitalisation dans un Service de neurologie est très élevé.
Mais avant qu'il finisse par sombrer dans un coma carus, la Surveillante, madame Pondu, l’expérience aidant, avait reconnu la nature de sa maladie en le faisant manger. Elle envoya une élève-infirmière pour qu'elle me fasse savoir qu'en fait de traitement il ne recevait qu'un simulacre.
C'est ainsi que le 12 septembre 1990 j'ai pu in extremis mettre véritablement en route le traitement de la maladie de Biermer.
Cela et le professeur François Piette au CEGAP et le docteur Michel Serdaru à la F.F.N. ont pu l'apprendre en 1992 lorsqu'ils se sont occupé de mes parents.
François Chedru avait en mains leurs observations lorsqu'il a rédigé son rapport d'expertise, ce qui ne l'avait pas empêché de chercher à innocenter tout le monde, à la satisfaction du procureur Créteil Michel Barrau, qui avait à protéger la Clinique Léon Elmelik quoi qu'il s'y passe, ainsi que je l'ai appris du Commandant Christian Raekelboom au Commissariat de l'Haÿ-les-Roses lorsque mon père a été appelé à venir confirmer sa plainte, le 23 janvier 1991.
De quoi mon père avait-il à se plaindre à cette époque, avant qu'il a été réhospitalisé à Bicêtre en février 1991 ?
De ce qu'il avait subi, par surprise, sans qu'il l'ait demandée, et encore moins désirée, une anesthésie générale, au cours de laquelle une opération orthopédique bilatérale prétendant corriger une "mauvaise morphostatique" de ses avant-pieds lui avait été infligée", au prétexte que celle-ci était responsable de ses difficultés.
Ses difficultés étaient à l'évidence non pas en rapport avec des pieds ronds antérieurs, (il avait été normalement mobilisé en 1939) mais en rapport avec un syndrome cordonal postérieur (tableau dit de « sclérose combinée ») compliqués d' un syndrome neuropsychiatrique propre aux profondes carences cobalaminiques (un délire d'illusion qui lui faisait croire 1° que je n'étais pas son vrai fils et 2° que ses douleurs (de type neuropathiques), au vu des radiographies de sa prothèse de hanche, étaient causées par un cancer des os développés à partir de cette prothèse. Un cancer que moi, son fils, il prenait pour un faux-fils cherchait à lui cacher pour l'empêcher de se soigner. Preuve en était (dans son esprit) le commentaire du radiologue, qui avait dans son compte-rendu porté le diagnostic de "protrusion acétabulaire", une terminologie patibulaire qui cachait, dans son esprit troublé, qu'il s'agissait d'un cancer !
Les médecins de la Clinique Léon Elmelik avaient profité de sa vulnérabilité psychologique pour l'anesthésier et l'opérer sans crier gare.
La croyance qu'il avait que je n'étais pas vraiment son fils mais un imposteur était du délire, un délire qui depuis 1923 est connu sous le nom de délire Sérieux et Capgras.
Le malade lorsqu'il a été opéré était déjà affecté de troubles pyramidaux et extra pyramidaux et de troubles cérébelleux responsables de déséquilibres et de chutes.
Il est donc invraisemblable que ce fut pour des raisons économiques que ce traitement ne lui fut pas administré. alors que c'est au prétexte qu'il ne guérissait pas. Mais comment aurait-il pu, puisqu'il ne le recevait pas vraiment ?
Comment ou plutôt pourquoi François Chedru a-t-il fait semblant de l’ignorer ?
En décembre 1997 j’avais fait part à la Fédération Française de Neurologie de ce qui s’était passé en 1990 au sujet de mon père dans le Service du professeur Saïd et dans celui du docteur Jean-Yves Beinis à l’hôpital Charles-Foix, sachant qu'à l'AP - HP tout se sait.
Ce que l'enquête sociologique de Hervé Hamon révèle dès les premières pages de son livre. Cf. "Nos médecins", paru aux éditions Le Seuil en 1994