Sieg Mund et Sieg Heil avaient non seulement horreur des fous, mais tous deux prônaient leur extermination; à la diffèrence près que Sieg Heil trouva le moyen de mettre ce projet à exécution - y compris sa personne - mais pas Sieg Mund, qui se contenta de se consummer à petit feu à fumer des Trabucco. Choix narcissique, puisque Tra Bucco et Sieg Mund c'est un peu kif-kif !
Dans son livre « Freud était fou et a tout faux » René Pommier (aux éditions de Fallois, oct. 2008, prix de l'Académie des Sciences morales et politiques pour ce livre) s’était permis, dans sa critique de Sieg Mund, d’écrire que les adultes ne gardent aucun souvenir de ce qui leur était arrivé dans la prime enfance.
Le psychanalyste Roger Perron, dans l’article sur l’inceste qu’il a rédigé pour la première édition du Grand Dictionnaire International de Psychanalyse d’Alain de Mijolla (éd. Calmann-Lévy, 2002) prétend encore que les incestes réels sont exceptionnels, qu’il ne s’agit en fait de fantasmes « œdipiens ».
(NB : ci-après passer la souris sur le texte pour le voir plus clairement apparaître)
Roger Perron est aussi rédacteur d’un « Que sais-je » sur le complexe d’Œdipe (complexe des dupes, dirait Jacques Lacan)
Le déni de réalité concernant les attentats X dont sont plus souvent qu’on ne l’imagine victimes les enfants a été favorisé par les conceptions négationnistes des psychanalystes freudiens, qui restent encore de nos jours attachés à la notion de « complexe d'Oedipe », un « concept » qui leur fait proférer des inepties : ainsi les accusations de pédophilie relèvent-elles selon ces demeurés freudiens de ce complexe.
Je ne sais si la nouvelle édition du susdit dictionnaire a conservé tel quel l’article de Roger Perron, mais encore en 2010 le médecin psychiatre-psychanalyste Alain de Mijolla stipulait que ne pouvaient se prétendre véritablement psychanalyste que ceux dont la pratique se fonde sur ledit complexe, un complexe que Freud a « perlaboré » (sic) à partir du souvenir d’un rêve : Il s’y est souvenu d’avoir vu sa mère « nudam » dans le compartiment d'un wagon de chemin de fer quand il avait 2 ans et demi alors qu'il et elle revenaient de Leipzig. Il en aurait éprouvé un vif désir érotique pour sa mère et un sentiment de jalousie envers son père.
Dès lors « une idée unique de portée universelle a vu le jour en moi. J’ai découvert dans mon propre cas un amour pour ma mère et de la jalousie envers mon père. Je peux maintenant dire qu’il s’agit d’un événement de portée universelle normalement présent dans la petite enfance »
Dans « Mensonges freudiens » (éd. Mardaga, oct.2002, Jacques Bénesteau fait remarquer que Freud avait lors de ce voyage quatre ans, et non pas deux ans et demi (p.258).
Mais la question que cet auteur ne pose pas est celle-ci : qu'était allé faire à Leipzig la mère de Freud avec son fils ?
La réponse ne pourrait-elle pas être en accord avec les spéculations de Sieg Mund, pas vraiment délirantes par rapport à sa propre préhistoire ?
N'était-elle allé à Leipzig montrer à son père le fruit de ses entrailles ?
C'est à cette question qu’à la même époque (2002) répondait la psychanalyste Gabrielle Rubin en s'inspirant des précédentes recherches de Marie Balmary, dans « L'homme aux statues », et de Marianne Krüll dans « Freud, fils de Jacob », et à quoi avait depuis longtemps mais moins explicitement répondu Jacques Lacan dans ses séminaires. Cf. dans celui co,sacré à « La lettre volée », sa conception du délire, de l'intelligence (lire entre les lignes) la psychanalyse étant un délire en r² de -1.
Sieg Mund avait tourné le dos à ses premières affirmations après qu’il a compris qu’il aurait avantage à trouver un moyen de renier sa découverte s’il voulait faire carrière. L’homme aux statues, réédité en 1997 est en fait le Mémoire que Marie Balmary avait fait publier en 1979 avait beaucoup intéressé Jacques Lacan après que son directeur de thèse, le Pr. Jean Laplanche (dite Savonneuse ou à Repasser, le linge psychanalytique se doit d'être lavé en famille), inféodé aux spéculations de Sieg Mund, l’a refusé, au prétexte qu’il s’agissait d’une thèse de sociologie, et non pas de psychanalyse (en réalité parce que Marie Balmary y faisait allégeance à Jacques Lacan, qui avait publiquement traité Laplanche-Savonneuse de crétin (voir pourquoi ci-après).
A la même époque la sociologue Marianne Krüll publiait en Allemagne « Freud, fils de Jacob », traduit et publié en France en 1984 chez Gallimard dans « la Bibliothèque de l’inconscient » en même temps qu’aux Etats-Unis Jeffrey-Moussaëff Masson se penchait sur les Archives Freud pour publier «Assault on truth », traduit et publié en France sous le titre « Le réel escamoté », un ouvrage qui eut aux Etats-Unis un énorme retentissement, contrairement à ce qui s’est passé en France, où cette étude fut méprisée et mise à l’index ( www.affairefreud Regard conscient).
Laplanche, inféodé aux spéculations de Freud, l’a refusé, au prétexte qu’il s’agissait d’une thèse de sociologie, et non pas de psychanalyse. A la même époque la sociologue Marianne Krüll publiait en Allemagne « Freud, fils de Jacob », publié en France en 1984 chez Gallimard dans « la Bibliothèque de l’inconscient » en même temps qu’aux Etats-Unis Jeffrey-Moussaëff Masson se penchait sur les Archives Freud pour publier «Assault on truth », traduit et publié en France sous le titre « Le réel escamoté », un ouvrage qui eut aux Etats-Unis un énorme retentissement, contrairement à ce qui s’est passé en France, où cette étude fut méprisée et mise à l’index ( www.affairefreud Regard conscient).
J’avais voulu faire savoir à Madame Bachelot-Narquin, afin qu'elle en soit bien consciente, que signaler à l’Ordre des médecins les violences que des médecins se permettent de commettre était la dernière des choses à faire, l’Ordre apportant quasi systématiquement et inconditionnellement son soutien aux médecins violeurs.
Contrairement à ce qu’il est dit dans les commissariats, faire un signalement s'avère ruineux, pour ne pas dire dangereux.
L’Ordre des médecins est en effet en mesure, par les relations qu’il cultive au sein de la magistrature et du barreau, de monter contre ceux qui transgressent l’omerta ce qui s’appelle en franc-maçonnerie un « chantier », particulièrement lorsque ces violences relèvent de la pédophilie. Notre Consœur Catherine Bonnet et moi en avons fait la ruineuse et très perverse expérience.
Les médecins ont ainsi appris à ne pas faire de signalements pour ne pas s'exposer aux représailles ordinales. L’impossibilité de faire des signalements fait que ces violences sont particulièrement délétères, causant chez les victimes des complications physiologiques et psychologiques extrêmement durables.
En 1999 le Dr. Catherine Bonnet a fait l’objet d’une condamnation à trois fois trois ans d’interdiction d’exercice par le Conseil disciplinaire de l’Ordre des médecins après qu’elle a rédigé trois signalements décrivant le cas de trois enfants victimes.
Sa radiation avait impressionné Me Régine de la Morinerie, qui était notre Conseil, alors que notre Consœur collaborait avec elle à « Enfance Majuscule ».
La radiation du Dr. Catherine Bonnet avait été levée après que Me Régine de la Morinerie a reçu le message 5/5 quand elle était en charge de notre défense contre les exactions à visée lucratives dont les médecins de la Clinique Léon Elmelik, sise à l'Hay-les-Roses, s’étaient rendus responsables envers mon père.
Cette Clinique était bien connue des Services de police et du parquet de Créteil pour abriter un gynécologue « intouchable »
Propriétaire de cette Clinique, il satisfaisait ses envies sur les parturientes. L’Ordre des médecins était parfaitement au courant, ainsi que le maire (il m'en a parlé), le Centre social de l'Haÿ-les-Roses et le parquet. C’était dans les années 1990.
Me Régine de la Morinerie s’était exclamé devant moi en me commentant la nouvelle « ça y est, Catherine Bonnet a été radiée ! » (sic) pour n'avoir pas porté, comme prévu, notre affaire devant la chambre d'accusation.
Ses prédécesseurs, dont Me Annick Dorsner-Dolivet, pénaliste réputée, avaient aussi pris peur (voir site-Web n° 73331815 html)
Les avocats savent qu'il est pour eux comme pour les médecins dangereux de défendre les victimes d’exactions commises par des médecins sous peine de radiation et d’ennuis à n’en plus finir. C'est ce qui explique que les médecins rechignent à faire des signalements, et les avocats à défendre les victimes de médecins.
Il est à l'inverse beaucoup plus facile de trouver des avocats ou des médecins prêts à voler au secours de violeurs avérés ou présumés, Cf. le procès des enfants d’Outreau ( voir aussi « Outreau, la vérité abusée » Marie-Christine Gryson-Dejehansart, éd. Hugo et Cie Oct. 2009)
C’est ce qui explique pourquoi les médecins 1° font rarement des signalements et 2° pourquoi ils sont nombreux à céder à leurs « pulsions » (le Dr. André Hazout ne représente que la partie émergée de l’iceberg) .
Lorsque je me suis rendu au Conseil régional de l’Ordre des médecins, les secrétaires, qui sont évidemment au courant de cet état de chose, m’ont fait savoir, en sortant le dossier relatif à la Clinique Léon Elmelik, qu’il ne fallait surtout pas compter sur l’Ordre des médecins pour faire cesser les viols et la pédophilie chez les médecins : « Mon pauvre monsieur, m’avaient-elles dit, les violeurs et les pédophiles sont au Conseil de l’Ordre » (sic).
Faire un signalement à l’Ordre des médecins revient donc à se jeter dans la gueule du loup. Les médecins le savent, qui se saisissent de l’aubaine.
L’invention de ce fallacieux « concept » a non seulement fait florès, mais la célébrité et même la fortune de son concepteur et de ses zélotes, au détriment des victimes : ainsi les accusations de pédophilie relèvent-elles, selon les freudiens, quasiment toujours de ce complexe. Je n’invente rien, cf. l'article que le psychanalyste Roger Perron a consacré encore en 2002 à l'inceste dans le « Dictionnaire international de psychanalyse », que le médecin-psychiatre Alain de Mijolla a fait éditer chez Calmann-Levy, où il est dit, « Il ne faut évidemment pas confondre les fantasmes incestueux, présent en tout être humain, et les comportements réels de type incestueux , infiniment plus rares ; il reste que le abord psychanalytique a permis d’en comprendre beaucoup mieux la genèse et la signification. ». (page 801). Article à mettre en relation avec celui que quelques pages plus loin Robert Stolorow dit de l’inconscient invalidé et de l’inconscient préréfléchi (P. 807) (en attendant un texte sur les inconscients irréfléchis, les inconscients innés et les inconscients supraconscients ou hyperconscients, où encore les inconscients au carré (ce qui s’est d’ailleurs produit dans un texte paru en 1964 signé Laplanche et Pontalis intitulé « Fantasme originaire, fantasme des origines , origines du fantasme » tellement moqué par Jacques Lacan qu’il a été remanié pour reparaître vingt ans plus tard après la disparition du moqueur.
Le déni de réalité concernant les attentats X dont sont plus souvent qu’on ne l’imagine victimes les enfants a été favorisé par les conceptions négationnistes des psychanalystes freudiens, qui restent encore de nos jours attachés à la notion de « complexe d'Oedipe », un « concept » qui leur fait proférer des inepties : ainsi les accusations de pédophilie relèvent-elles selon eux de ce complexe. Je ne sais si la nouvelle édition du susdit dictionnaire a conservé tel quel l’article de Roger Perron, mais encore en 2010 le médecin psychiatre-psychanalyste Alain de Mijolla stipulait que ne peuvent se prétendre véritablement psychanalyste que ceux dont la pratique se fonde sur ledit complexe, un complexe que Freud a « perlaboré » (sic) à partir du souvenir d’un rêve : dans le compartiment d'un wagon de chemin de fer. Il s’y souvient d’avoir vu sa mère « nudam » quand il avait 2 ans et demi alors qu'il et elle revenaient de Leipzig. Il en aurait éprouvé un vif désir érotique pour sa mère et un sentiment de jalousie envers son père. Dès lors « une idée unique de portée universelle a vu le jour en moi. J’ai découvert dans mon propre cas un amour pour ma mère et de la jalousie envers mon père. Je peux maintenant dire qu’il s’agit d’un événement de portée universelle normalement présent dans la petite enfance »
Dans sa très savante critique de Freud « Mensonges freudiens » (éd. Mardaga, oct.2002, Jacques Bénesteau fait remarquer que Freud avait lors de ce voyage quatre ans, et non pas deux ans et demi (p.258).
Mais la question que cet auteur ne pose pas est celle-ci : qu'était allé faire à Leipzig la mère de Freud avec son fils ?
La réponse ne pourrait-elle pas être en accord avec les spéculations théoriques de Freud, pas vraiment délirantes par rapport à sa propre préhistoire ?
C'est à cette question qu’à la même époque (2002) répondait la psychanalyste Gabrielle Rubin en s'inspirant des précédentes recherches de Marie Balmary, dans « L'homme aux statues », et de Marianne Krüll dans « Freud, fils de Jacob », et à quoi avait depuis longtemps moins explicitement répondu Jacques Lacan dans ses séminaires (Cf. « La lettre volée », sa conception du délire, de l'intelligence – du savoir lire entre les lignes - et de la psychanalyse, un délire en r² de -1).
Freud avait tourné le dos à ses premières affirmations après qu’il a compris qu’il aurait avantage à trouver un moyen de renier sa découverte s’il voulait faire carrière (Cf. « L’homme aux statues », réédité en 1997, qui est en fait le Mémoire que Marie Balmary avait fait publier en 1979 après que son directeur de thèse, le Pr. Jean Laplanche, inféodé aux spéculations de Freud, l’a refusé, au prétexte qu’il s’agissait d’une thèse de sociologie, et non pas de psychanalyse. A la même époque la sociologue Marianne Krüll publiait en Allemagne « Freud, fils de Jacob », publié en France en 1984 chez Gallimard dans « la Bibliothèque de l’inconscient » en même temps qu’aux Etats-Unis Jeffrey-Moussaëff Masson se penchait sur les Archives Freud pour publier «Assault on truth », traduit et publié en France sous le titre « Le réel escamoté », un ouvrage qui eut aux Etats-Unis un énorme retentissement, contrairement à ce qui s’est passé en France, où cette étude fut méprisée et mise à l’index ( www.affairefreud Regard conscient).
Elisabeth Roudinesco dans son dernier livre, « Freud en son temps et dans le nôtre », semble avoir enfin compris que défendre la théorie du « Complexe d’Œdipe » était une ineptie.
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Je ne sais si la nouvelle édition a conservé tel quel cet article stupide (celui de Roger Perron),